Comment reprendre efficacement le contrôle de ses données ?

En trente ans de World Wide Web, vos informations personnelles ont largement eu l’occasion, et le temps, d’alimenter tout Internet. S’il est impossible de défaire ce qui a été fait, il n’est jamais trop tard pour mettre fin à la collecte massive et abusive des données privées.

Alors que la Toile s'est tissée autour de nos vies, laissant des traces numériques à chaque interaction, la question de la protection de nos données n'a jamais été autant d'actualité. On vous explique ici comment naviguer avec prudence, sans pour autant retourner à l'âge "pré-historique". L’ère du partage inconsidéré de données est révolue ; il est temps de reprendre le contrôle.

Entre confort d’utilisation et confidentialité : la valse des compromis

Difficile de trouver le bon équilibre entre respect de la confidentialité et confort d’utilisation. Et c’est pourtant là que tout se joue. Aujourd’hui, il serait parfaitement illusoire de vouloir empêcher tout partage de données privées avec certains services web devenus incontournables, à moins de se couper entièrement d’Internet.

En revanche, on peut, et l’on doit, s’interroger sur le type d’information que l’on accepte de divulguer en fonction du caractère essentiel, ou non, des applications qu’on utilise, de la pertinence des accès demandés et des modalités de contrôle des données partagées. En d’autres termes, demandez-vous si tel ou tel outil est indispensable à votre quotidien, et si la quantité d’éléments personnels exigée en échange vous semble raisonnable et justifiée. Faites également la part des choses entre les données nécessaires au bon fonctionnement d’un service, et celles collectées de manière abusive.

Autre point qui doit attirer votre attention : les applications que vous n’utilisez jamais, mais que vous conservez quand même sur votre appareil mobile. Même au repos prolongé, elles continuent à collecter des données en arrière-plan. Pensez donc à régulièrement désinstaller celles dont vous ne vous servez pas suffisamment pour justifier la collecte et le traitement réguliers d’informations personnelles.

Ajuster les réglages de confidentialité

La protection des données privées ne s’arrête pas au simple tri entre les services incontournables auxquels on accepte de communiquer certaines informations, et ceux dont on préfèrera se passer. Elle implique une gestion active et réfléchie des paramètres de confidentialité sur chaque plateforme, application ou appareil utilisés. Cette démarche est cruciale pour contrôler l'accès à notre vie privée et en limiter l’exploitation, à plus forte raison quand les entreprises du web modifient leurs CGU et politique de confidentialité régulièrement.

Première chose à faire : analyser minutieusement des paramètres de confidentialité de tous les services et applications utilisés. On prend le temps de modifier les réglages des cookies dans son navigateur, de bloquer l’envoi de notifications proposées par les sites web, d’éplucher et révoquer les autorisations peu pertinentes accordées aux extensions installées, d’empêcher l’accès à certaines informations (contacts, géolocalisation) et certains modules du smartphone (micro, caméra) pour les applications mobiles qui en font la demande alors qu’elles n’en ont pas besoin pour fonctionner correctement.

Ces ajustements permettent de restreindre l'accès des sites et applications aux informations strictement essentielles, limitant les effets indésirables de la collecte de données superflues ou sensibles. Et si vous peinez à trouver les options de réglages trop bien dissimulées par les plateformes web qui font leur beurre avec vos informations personnelles, la National Cybersecurity Alliance s’est chargée de regrouper les liens directs vers les paramètres de confidentialité des services les plus utilisés.

Adopter de bonnes pratiques pour protéger ses données privées

On rappelle que protéger sa vie privée en ligne n'est pas un acte ponctuel, mais un processus continu. Et pour ce faire, rien de tel que de mettre en place de bonnes pratiques de navigation, à commencer par l’utilisation de mots de passe robustes et uniques pour chaque compte en ligne – doublés de la protection A2F lorsque disponible –, et d’un gestionnaire de mots de passe sécurisé pour stocker tous vos identifiants et ne pas les oublier.

Veillez à toujours utiliser la dernière version stable de vos applications, logiciels, systèmes d’exploitation. Les updates permettent souvent de déployer des patches pour des failles de sécurité toutes fraîches. Lorsque l’option est proposée, activez les mises à jour automatiques.

Soyez également vigilant face aux tentatives de phishing et aux téléchargements frauduleux. Ne cliquez jamais sur des liens et pièces jointes reçus d’expéditeurs inconnus, car ils peuvent contenir des logiciels malveillants ou des tentatives de phishing.

Une protection polyvalente et efficace avec NordVPN

Enfin, souscrire un abonnement auprès d’un VPN peut considérablement augmenter la sécurité de votre navigation sur le web. Un réseau privé virtuel chiffre votre trafic Internet, le rendant illisible pour quiconque intercepterait vos données, et masque votre adresse IP, protégeant ainsi votre identité et votre localisation. Certains fournisseurs de VPN gratuits et payants outrepassent même leur mission de départ et incluent des fonctionnalités de sécurité très avancées comme des gestionnaires de mots de passe, des espaces de stockages en ligne chiffrés, ou encore des modules d’alertes de fuites de données, à l’image de NordVPN.

À la tête d’un parc de plus de 6 000 serveurs répartis dans 61 pays dans le monde, NordVPN est juridiquement domicilié au Panama et jouit d’un cadre législatif très favorable au respect de l’anonymat et de la vie privée numérique. Ayant récemment basculé l’intégralité de son infrastructure sur de la RAM, il garantit que toutes les informations qui circulent sur ses équipements ne peuvent être stockées durablement, ce qui contribue fortement à renforcer la protection qu’il offre à ses abonnés. Par ailleurs, la sécurité des connexions VPN est assurée par des protocoles aujourd’hui maintes fois éprouvés, OpenVPN et NordLynx, fiables, stables, rapides et compatibles avec l’algorithme de chiffrement inviolable AES-256. En clair, en empruntant les canaux NordVPN, votre trafic bénéficie de l’une des protections les plus solides et ne peut rien laisser filtrer.

Outre les technologies structurelles qu’il implémente pour sécuriser le trafic et la connexion, NordVPN a fait le choix éclairé de diversifier ses serveurs d’un point de vue fonctionnel. Si l’ensemble de ses équipements permet de se prémunir contre les fuites de données et de tromper les sites web consultés quant à l’identité et la géolocalisation réelles de l’internaute, certains serveurs mettent l’accent sur la protection renforcée de l’anonymat et l’invisibilisation du trafic pour permettre aux utilisateurs et utilisatrices en situation critique (censure d’État, par exemple) de continuer à accéder au web. Ces équipements spéciaux englobent les serveurs Double VPN (la connexion transite successivement par deux serveurs NordVPN avant d’atteindre sa cible), Onion over VPN (accès au réseau Tor) et obfusqués (le trafic VPN passe pour du trafic HTTPS et leurre les pare-feu les plus intransigeants).

La sécurité des données en ligne ne se limitant pas à la navigation web, NordVPN s’évertue, depuis quelques années, à bâtir tout un écosystème connecté chiffré. Accessibles aux abonnés des formules Avancé, Premium et Ultra, le gestionnaire de mots de passe NordPass et le module d’analyse des fuites de données Dark Web Monitor renforce davantage la confidentialité des informations confidentielles en ligne. Les forfaits Premium et Ultra offrent également accès à l’espace de stockage en ligne NordLocker, coffre-fort numérique permettant de stocker jusqu’à 1 To de fichiers, chiffrés à l’aide d’algorithmes de dernière génération.

Enfin, que l’on soit abonné ou non à NordVPN, le fournisseur s’est attaché à développer une technologie propriétaire innovante, Meshnet, grâce à laquelle il est possible de monter un réseau privé virtuel décentralisé. L’option, gratuite, permet de relier jusqu’à 60 appareils (10 appareils personnels, 50 appareils externes) au smartphone ou au PC d’un abonné, transformé en serveur VPN pour l’occasion.