Depuis plusieurs années, Google révise régulièrement la stratégie autour des extensions du navigateur Chrome. En juillet 2012, la société avait bloqué leur installation automatique depuis un site Internet tiers. En parallèle, Google a introduit un dispositif scannant les extensions au sein du Chrome Web Store à la recherche de malwares.
En mai 2014, Google avait obligé les internautes à récupérer leurs extensions directement depuis le Chrome Web Store. Suite à cette mesure, la firme californienne affirme avoir observé une baisse de 75% des internautes participant aux forums de support et souhaitant désinstaller une extension non désirée. La restriction ne portait alors que sur la version stable de Chrome. Toutefois Google souhaite aller plus loin. « Malheureusement, depuis, nous observons des logiciels malveillants forçant les utilisateurs à s'abonner au canal développeur afin d'installer des extensions non désirables et non hébergées au sein du store (officiel) », explique ainsi Jake Leichtling, responsable de la plateforme d'extensions.
Désormais cette politique s'applique à l'ensemble des canaux de distribution de Chrome sur Windows ; une mesure qui concernera également le système OS X dès le mois de juillet. La société précise que les éditeurs seront toujours en mesure de tester leurs extensions développées en local. Toutefois, ils ne pourront plus les distribuer directement depuis leurs sites Internet et devront partager un lien pointant vers le Chrome Web Store.
Au mois de février, Mozilla expliquait ne pas vouloir suivre cette stratégie mais préfère opter pour des signatures électroniques. Ainsi les éditeurs devront soumettre leurs add-ons à Mozilla mais ne seront pas obligés de les rendre visibles au sein de la plateforme de téléchargement. Une fois l'extension analysée, elle pourra être disponible au téléchargement depuis n'importe quelle page Web.
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