Libérez-vous de votre chaîne !
Contrôler la musique avec son smartphone sans lever les fesses de son canapé, piocher dans une bibliothèque de millions de titres accessibles en un battement de cils, diffuser ses airs préférés dans toutes les pièces de la maison, voilà le genre de réalité dont tout un chacun peut se délecter, moyennant un équipement adéquat. Focus sur les possibilités du marché actuel !On a beau être familier avec la musique numérique, dont le MP3 est toujours le principal ambassadeur (au moins dans les esprits), c'est encore au bon vieux jack ou câble RCA qu'on s'en remet pour la lecture. Ce n'est pas une tare en soi, mais il reste un palier à passer pour profiter pleinement du confort de la musique dématérialisée. Comment ? En s'affranchissant des fils. Les perspectives ouvertes sont nombreuses et variées, elles dépendent de l'équipement choisi, et donc de l'investissement consacré.
Crédit photo : Sonos
On peut constituer trois groupes dans cette grande thématique de la musique sans fil : les appareils qui connectent, ceux qui sont déjà connectés et ceux qui sont interconnectés. Les premiers permettent de rendre sans fil un dispositif audio qui ne l'est pas, ce sont généralement les plus abordables. Les seconds et les troisièmes sont eux déjà connectés, mais les derniers sont en plus faits pour communiquer ensemble et diffuser dans plusieurs pièces de l'habitat (ce qu'on appelle du multiroom). Avant de rentrer dans le détail, gardez à l'esprit que le terme « sans fil » ne concerne que la transmission du flux de musique, de l'émission à la réception. Les appareils que nous évoquerons dans ces lignes doivent tous être branchés sur secteur, et parfois reliés en filaire à la chaîne Hi-Fi.
Faire du neuf avec du vieux
Quand une chaîne Hi-Fi donne entière satisfaction, il n'y a pas de raison de la remplacer. Tout n'est pas perdu pour autant. On peut aisément la rendre connectée, sous réserve qu'elle dispose d'une entrée son, analogique ou numérique. Les solutions sont ici nombreuses et pas forcément trop coûteuses. On peut les regrouper en deux catégories : les récepteurs Bluetooth et les lecteurs audio réseau.A l'arrière de l'amplificateur ou de la chaîne Hi-Fi, vous devriez trouver au moins une entrée analogique (line in ou souvent Aux) et peut-être même des entrées numériques (coaxiales et/ou optiques)
Les principales technologies sans fil :
C'est la connectique reine des smartphones et tablettes, qu'on retrouve aussi sur les ordinateurs portables mais rarement sur ceux de bureau. Le Bluetooth porte à une dizaine de mètres en intérieur. De base, ce n'est pas un excellent canal de diffusion : sa bande passante limitée compresse le son avec pertes. Pour un rendu plus proche de la qualité CD, il faut privilégier la norme aptX, laquelle réduit également fortement la latence, élevée sur du Bluetooth standard.
Il inonde les foyers par l'intermédiaire des box Internet ou des routeurs. Après un premier paramétrage qui peut être fastidieux, on n'a plus besoin d'y toucher. Gourmand en énergie, donc peu utilisé sur les accessoires de mobilité, le Wi-Fi assure en revanche des débits élevés qui autorise de la diffusion audio en haute définition, sans perte (lossless).
C'est le protocole propriétaire d'Apple qui permet la diffusion sans fil de tout contenu audio et vidéo, depuis une bibliothèque iTunes ou un appareil mobile Apple vers tout autre périphérique compatible. AirPlay utilise le Wi-Fi domestique, auquel les appareils concernés (sources et récepteurs) doivent également être connectés. AirPlay a l'avantage d'être très simple à mettre en œuvre, multiroom au besoin, mais il présente l'inconvénient d'être fermé à l'écosystème d'Apple.
DLNA est un consortium de nombreux fabricants qui ont mis au point un standard permettant la diffusion audio et vidéo entre plusieurs appareils. Il repose sur le protocole UPnP, et se base lui aussi sur le Wi-Fi. C'est un peu comme l'AirPlay, mais en plus ouvert. Attention : si tous les produits DLNA sont techniquement compatibles, la grande diversité de l'écosystème peut rendre l'expérience d'installation un brin hasardeuse.
Le NFC est l'intrus de ce casting, puisque ce n'est pas un canal de diffusion de contenu. C'est une technologie de communication sans contact, qui porte à quelques centimètres seulement. Intégré à tous les smartphones modernes (sauf iPhone), le NFC va permettre de faciliter le paramétrage du Wi-Fi ou Bluetooth avec les appareils compatibles. On approche son téléphone de la zone NFC d'un lecteur réseau par exemple, et l'activation du Bluetooth ou Wi-Fi se fait automatiquement.
Les récepteurs Bluetooth
Pour ceux qui voudraient simplement pouvoir lire la musique de leur smartphone ou tablette directement sur leur chaîne Hi-Fi, sans avoir à les brancher tels des chiens en laisse, le récepteur Bluetooth constitue la solution la plus économique. De petite taille, le récepteur se dissimule aisément à proximité de la chaîne Hi-Fi. Il suffit de relier la sortie audio du récepteur à l'entrée audio de la chaîne (souvent celle baptisée AUX pour auxiliaire), d'appairer le smartphone au récepteur en Bluetooth (cette étape ne doit être effectuée qu'une fois, ensuite, le smartphone reconnaitra le récepteur automatiquement) et la musique sortira alors directement sur les enceintes de la chaîne.Au rang des avantages, outre le ticket d'entrée abordable (à partir d'une quarantaine d'euros), il faut mentionner le fait que le récepteur Bluetooth est en connexion directe avec le smartphone ou la tablette : c'est plus simple à mettre en œuvre, la bande passante du Wi-Fi domestique reste 100 % disponible pour les autres usages (surf, TV, téléphonie), et tous les sons de la source seront renvoyés vers les enceintes. Musique, sons des applications (y compris Spotify, Deezer, etc.), contenu des pages Internet (y compris YouTube, SoundCloud, etc.) et même les appels. C'est un atout face aux solutions Wi-Fi qui exploitent, eux, le contenu d'une bibliothèque musicale, et généralement des services en ligne, au bon vouloir de l'application proposée par le constructeur.
L'inconvénient majeur, c'est que le Bluetooth, sauf en norme aptX, n'est pas Hi-Fi. Et quand bien même le récepteur est en Bluetooth aptX, il faut que le téléphone soit lui aussi compatible, sans quoi le flux passera en Bluetooth standard. Rien de trop catastrophique, mais si vous avez un bon système audio et l'oreille fine, vous entendrez la différence. Les téléphones avec Bluetooth aptX sont de plus en plus nombreux, mais encore minoritaires. Quid des iPhone ? Ils ne sont pas compatibles aptX, mais dans ce cas, certains récepteurs qui prennent en charge le codec AAC (format d'encodage) permettent une diffusion en qualité CD.
Dernier point à noter : quand on diffuse directement du flux depuis son smartphone en Bluetooth, la batterie en prend un coup. Les solutions en Wi-Fi où le smartphone n'est utilisé que comme télécommande préservent davantage l'autonomie du téléphone.
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Philips AEA2500 | Yamaha YBA-11 | Arcam rBlink |
Ce récepteur Philips, vendu à un prix très abordable (une quarantaine d'euros) intègre l'essentiel, à savoir du Bluetooth en version 3.0, compatible aptX et AAC. Pour le raccorder à la chaîne Hi-Fi, deux possibilités : la sortie auxiliaire RCA et une au format mini jack 3.5 mm. Le câble RCA est fourni. Pour compléter le tout, le AEA2500 embarque la technologie NFC pour simplifier l'appairage avec les smartphones compatibles. | Pour une poignée d'euros de plus (environ 80 ?), ce récepteur Yamaha offre le même niveau de qualité mais ajoute en prime une sortie numérique coaxiale (type S/PDIF). Si vous avez un ampli avec entrée numérique ou un DAC, ce sera donc ce dernier qui se chargera de la conversion analogique. Petit bémol pour les utilisateurs d'iPhone/iPad : le Yamaha YBA-11 n'est pas compatible AAC. | L'Arcam rBlink marie le meilleur des deux précédents modèles, avec à la fois une compatibilité aptX et AAC et une sortie coaxiale numérique. Mais en plus, il intègre un convertisseur numérique analogique de qualité, et une électronique globalement d'assez haut niveau. Ce qui permet au constructeur d'annoncer une belle réponse en fréquence et un rapport signal - bruit élevé. Autant d'atouts qui salent la facture, à près de 200 ? ! |
Les lecteurs audio réseau
Ils constituent l'autre solution, plus coûteuse (entre 200 et 500 €, voire beaucoup plus si on tape dans la Hi-Fi dite audiophile), mais aussi plus performante. La raison à cela est qu'on passe ici par du Wi-Fi, dont la bande passante importante autorise une diffusion audio en haute définition (supérieure à la qualité CD pour faire simple). Les boîtiers, de taille moyenne, viennent s'insérer dans le réseau domestique, soit en Ethernet directement à la box, soit en Wi-Fi. Ce maillage est un peu plus compliqué à mettre en œuvre que la simple connexion point à point du Bluetooth. Et il faut bien évidemment les relier à une entrée son de la chaîne Hi-Fi.Ce schéma n'est plus tout à fait vrai puisque la dernière mise à jour logiciel Sonos permet de se passer du Bridge, et plus généralement, de toute liaison filaire avec le routeur.
La phase d'installation passe généralement par un ordinateur, qui doit être connecté au même réseau domestique, et sur lequel il faut installer le logiciel fourni par le constructeur. Dans d'autres cas de figure, c'est par une application d'un smartphone connecté au réseau que se paramètre l'équipement. La facilité d'installation dépendra de la qualité de ce logiciel et du niveau d'explications donné. L'objectif, c'est d'effectuer le paramétrage de la connexion Wi-Fi du boîtier et de lui indiquer où se trouve votre bibliothèque musicale pour qu'il l'indexe (ou qu'il utilise l'index existant).
L'objectif premier de ces lecteurs, c'est de diffuser, sans fil, la musique contenue sur votre ordinateur vers la chaîne Hi-Fi. Le smartphone ou la tablette sert alors de télécommande, via l'application développée par le constructeur, le cas échéant. Mais ces lecteurs audio réseau vont souvent plus loin, en permettant également la diffusion directe du contenu du smartphone ou de la tablette (en Wi-Fi), mais aussi la diffusion de sources en ligne, comme les radios Web ou la musique des plateformes musicales comme Spotify, Deezer, Rdio ou Qobuz (sous réserve de souscrire à des abonnements payants de ces services). Les modèles les plus évolués font serveurs audio (on peut y brancher directement un disque dur avec toute sa musique en USB) et combinent au Wi-Fi des connexions directes comme le Bluetooth, parfois simplifié par du NFC.
A gauche, le système SoundTouch de Bose, à droite l'application Heos par Denon
Davantage de fonctionnalités et un meilleur potentiel qui exigent toutefois un réseau Wi-Fi solide, selon la qualité des flux à diffuser. Et si le réseau suffit, ce qui est généralement le cas, les autres usages se verront, eux, amputés d'une partie de la bande passante occupée par la musique.
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QED uPlay Stream | Panasonic SH-ALL1 | Sonos Connect |
QED qui fait du sans fil, alors que la marque s'est créé sa réputation sur la fabrication de câbles Hi-Fi, c'est un comble. A moins de 200 ?, ce lecteur audio réseau n'a pas à rougir de la concurrence. Doté d'un DAC Wolfson 24 bits/96 kHz, le uPlay Stream est capable de streamer de la qualité CD et même des fichiers HD. Compatible PC, NAS, Mac, iOS et Android, le lecteur se montre polyvalent (DLNA). Il est également capable de chercher du contenu sur un compte Drop Box ou Sky Drive. Côté sorties, il faudra en revanche se contenter de RCA analogique ou mini jack. Et les plateformes de musique en ligne ne sont pas prises en charge. Mais le uPlay Stream peut être utilisé en configuration multi-room. | Tout fraîchement annoncé, le SH-ALL1 devrait faire du bruit dans ce marché en plein boom. A un positionnement tarifaire agressif (249 ?), ce lecteur offre des caractéristiques de haute volée : DAC 24 bits/192 kHz, Wi-Fi 2,4 et 5 GHz, DLNA et compatible avec Spotify. Le SH-ALL1 se pilote depuis une application iOS ou Android, afin de lire les musiques directement depuis les smartphones ou tablettes, mais aussi pour naviguer dans la musique (WAV, MP3, FLAC, etc.) partagée sur le réseau domestique (ordinateurs avec logiciel propriétaire, NAS, box, etc.). L'appareil est pourvu de sorties analogiques et numériques, mais aussi d'une entrée mini jack. Enfin, la technologie Qualcomm AllPlay utilisée par Panasonic rend le lecteur potentiellement multiroom. | Difficile de passer à côté du pionnier du genre, Sonos. Ce Connect (anciennement Zone Player 90) n'est plus ce qu'il se fait de mieux sur le plan technologique. Sa limitation aux flux 16 bits/48kHz (qualité CD) freinera par exemple les adeptes de haute définition. Mais pour le reste, le Connect demeure un modèle : installation enfantine, application iOS et Android très bien conçue, compatibilité avec des services à foison (Spotify, Deezer, Qobuz, Rdio, SoundCloud, etc.), bonne qualité audio, connectique complète... Dans ce dernier domaine, on est servi : sorties analogiques, coaxiale et optique, ainsi qu'une entrée RCA. Dans le cadre d'une installation multiroom, une platine CD branchée sur cette entrée verra alors ses pistes diffusées dans toute la maison. Le seul hic chez Sonos, en règle générale, ce sont les tarifs qui ne fluctuent guère : 349 ? pour ce Connect. |
Samsung WAM 270 LinkMate | Apple AirPort Express | Pioneer N-50 |
Sonos a aiguisé des appétits, notamment chez Samsung qui arrive, au même tarif, avec une solution alléchante. Et pour cause, le WAM 270 LinkMate gère des fichiers (multiples formats) en 24 bits/192 kHz, fonctionne sur les bandes de fréquences Wi-Fi 2,4/5 GHz, intègre Bluetooth et NFC. La connectique fait un carton plein, avec RCA analogique, optique et coaxiale, en entrée comme en sortie ! Le système WAM est compatible Dolby Digital si configuré avec d'autres enceintes sans fil de la gamme Samsung. En plus du contenu local en réseau, le LinkMate peut s'approvisionner sur de nombreuses sources en ligne (Spotify, Deezer, Napster, etc.) mais moins que chez Sonos, où le californien garde l'avantage. | Dans un style très différent, on trouve aussi l'AirPort Express. La passerelle sans fil d'Apple a d'abord le mérite d'être abordable : 99 ?. Ensuite, pour les utilisateurs Mac et/ou possesseurs d'iPhone et d'iPad, l'AirPort Express permet une diffusion directe de tous les contenus, en qualité CD (protocole AirPlay), le plus simplement du monde. Sur PC, seul le contenu d'iTunes peut être streamé. Le multiroom est également de la partie, seule la connectique audio chiche de l'AirPort Express pourra constituer un défaut (une sortie mini jack, à la fois analogique et optique). Mais l'AirPort Express se rattrape avec un port USB, permettant de mettre en réseau un disque dur. | Ceux qui recherchent un lecteur réseau plus typé Hi-Fi devront débourser davantage. Nous avons retenu ce modèle de Pioneer mais l'offre est assez conséquente. DLNA et AirPlay, le N-50 sert aussi de DAC USB. Sa technologie Hi-Bit 32 suréchantillonne les flux entrants en 32 bits/192 kHz pour améliorer le rendu même sur des sources de moindre qualité. La connectique a été particulièrement soignée : entrées et sorties coaxiales et optiques, USB hôte (pour disque dur ou clé USB) et sortie analogique. La conception avec une double alimentation ravira les audiophiles. Enfin, un écran LCD couleur en façade permet de mieux contrôler le lecteur réseau, même si rien ne vaut l'application Pioneer (iOS et Android) pour ce faire. |
Et le Wi-Fi fut
Pour ceux qui partiraient de zéro ou qui prévoient de changer d'équipement audio, pourquoi ne pas directement choisir du matériel connecté ? C'est-à-dire des équipements qui intègrent directement leur contrôleur réseau Wi-Fi et/ou un chipset Bluetooth. Sont ici concernés les appareils autonomes, auxquels vous n'avez rien à ajouter, ou éventuellement une paire d'enceintes non amplifiées. En ligne de mire, nous avons donc deux catégories de produits : les enceintes sans fil et les amplificateurs connectés. Attention, les prix grimpent assez vite, puisque ces éléments embarquent plus d'électronique que leurs homologues non connectés.Quand on part d'une page blanche, c'est l'occasion de s'orienter vers du sans-fil
Les enceintes sans fil
Elles peuvent être Bluetooth, Wi-Fi ou Kleer (une technologie apparentée au Wi-Fi), monobloc ou par paires. Le choix est assez vaste, les possibilités offertes, variables. Attention, la plupart du temps, les paires d'enceintes dites sans fil doivent tout de même être reliées entre elles par un câble : les fils supprimés sont ceux qui assurent la transmission de la source audio vers les enceintes. Quelques exceptions existent, avec de véritables paires d'enceintes sans fil (il ne reste alors que le câble d'alimentation), où chaque unité communique par ondes avec un boîtier centralisateur (un hub comme on dit dans le jargon). Outre le prix, les facteurs importants seront le choix des sources musicales proposées, l'encombrement, l'éventuelle mobilité, et la spatialisation sonore.Les monoblocs
Les petites enceintes nomades :
Très en vogue depuis le succès de la Jambox de Jawbone, les mini-enceintes ont littéralement envahi le marché. Leur gabarit ultra-compact malgré l'adoption d'une batterie (plus ou moins celui d'un paquet de biscuits), les destine à un usage nomade. Certaines sont même splash proof, résistantes aux éclaboussures, toutes utilisent le Bluetooth comme principale liaison avec un smartphone ou une tablette. Qui dit enceintes nomades ne dit pas enceintes pour sonoriser un intérieur, sauf peut-être pour les meilleures, une chambre d'étudiant de 9 m². Plus à considérer comme un accessoire, ces petites enceintes n'en sont pas moins séduisantes.
En revanche, qui dit monobloc dit son plus resserré. Même si elle est stéréo, l'enceinte qui a ses deux voies très rapprochées n'offrira pas la même spatialisation sonore que deux enceintes séparées. Et côté puissance, sauf à quelques exceptions près, les enceintes monoblocs ne sont pas destinées à sonoriser des grandes pièces ou à les transformer en boîtes de nuit. Les basses ne sont pas non plus ce que ces enceintes réalisent de mieux... Les lois physiques sont impénétrables.
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Sonos Play:5 | Panasonic SC-ALL8 | Cabasse Stream 1 |
Si Sonos s'est imposé comme une référence, ce n'est pas uniquement parce que le constructeur est arrivé avant les autres avec un système simple à utiliser. Mais aussi parce que ses enceintes sans fil sonnent rudement bien. Et particulièrement le gros modèle, la Play:5. Stéréo, dotée de cinq voies couplées autant d'amplificateurs de classe D, l'enceinte assure dans tous les registres. Un son impressionnant pour sa taille modeste ! L'enceinte peut être intégrée au réseau en Ethernet ou en Wi-Fi, et propose une sortie casque et une entrée mini jack. Limitée pour l'instant aux flux 16 bits/48 kHz, l'enceinte pourra évoluer. Car c'est aussi ça la grande force du système Sonos : il mis à jour régulièrement, malgré. La Play:5 peut être pairée en mode stéréo avec une deuxième Play:5. Elle peut diffuser toute la musique partagée sur les ordinateurs et support de stockage du réseau, ainsi que des radios Internet à foison et un choix record de services de musique en ligne (moyennement des abonnements à ceux-ci). Son prix est inchangé depuis 5 ans : 399 €. | Au design de cette enceinte Panasonic fraîchement annoncée, on voit que Sonos a fait et fait toujours des émules. La ressemblance avec la Play:5 est en effet frappante ! Sauf que sur le papier, la SC-ALL 8, forte de sa jeunesse, apparaît plus aboutie. L'architecture audio est similaire : stéréo basée sur cinq voies, avec deux amplificateurs de classe D (contre cinq chez Sonos). Mais là, l'enceinte décode des flux en 24 bits/192 kHz, de la vraie haute définition. Le Wi-Fi 5 GHz permet d'optimiser la portée du signal, notamment dans le cadre d'une utilisation à plusieurs enceintes. Panasonic utilise à ce propos la technologie Qualcomm AllPlay. Toutes les sources y passe (ordinateurs, NAS, applications mobiles, etc.), mais la liste des services compatibles de musique en ligne se limite pour l'heure à Spotify, et prochainement Aupeo! et Napster. On trouve là aussi une entrée mini jack et une sortie, ici RCA. Le tarif la place à peine sous sa rivale : 349 €. | La célèbre marque bretonne d'audio, passée sous pavillon japonais en 2006 (Canon), propose une enceinte qui sonne bien, malgré sa conception mono (elle a reçu le Diapason d'Or en 2013). Couplée à une deuxième Stream 1, la stéréo peut être reformée. L'enceinte se pose à la verticale ou à plat, et son design en forme de galet à le mérite de trancher avec ce que les concurrents proposent. Et il permet une diffusion sonore bien large. L'enceinte diffuse en 24 bits/96 kHz, et pourra trôner à côté du home cinéma, puisqu'elle est dotée d'entrées numériques (optique et coaxiale). Par ailleurs, elle intègre du Bluetooth aptX : n'importe quel périphérique mobile peut diffuser sa musique simplement (appairage facilité par NFC). Mais aussi un port USB pour clé ou disque dur, tandis que la connectivité Wi-Fi sera à même de piocher dans les bibliothèques partagées du réseau, ou en direct depuis Deezer. Le haut parleur de 16 cm situé sous l'enceinte assure un bon registre dans le grave. Une qualité qui se paye toutefois un peu cher : 599 €. |
Samsung WAM 751 | Bose SoundTouch 30 | Pure Jongo T6 |
Incontournable dans la plupart des univers de l'électronique, Samsung compte désormais parmi les acteurs de systèmes audio sans fil. Et le coréen a mis les petits plats dans les grands, avec un écosystème complet et de qualité. La WAM 750 (noire) ou la 751 (blanche) est la plus grosse enceinte du constructeur. Là-aussi, le modèle est venu de Sonos, mais l'apparence tranche : un triangle qu'on peut poser à plat ou à la verticale. Aussi appelée M7, l'enceinte stéréo renferme cinq haut parleur,alimentés par une puissance non précisée. La WAM 751 accepte beaucoup de sources : des fichiers partagés (16 bits/44,1 kHz) à la diffusion directe depuis le smartphone en Bluetooth, non aptX mais avec un appairage en NFC. Côté services compatibles en Wi-Fi, on notera l'intégration de Amazon Music, mais aussi Pandora, Rhapsody ou TuneIn Radio. Une entrée son au format mini jack est également de la partie. Le système WAM peut être configuré en multiroom, comme toutes les enceintes présentée ici. Son prix est identique à celui de la Play:5 de Sonos : 399 €. | Autre acteur de renom dans le domaine de l'audio, Bose a décidé, lui aussi, de ne plus laisser Sonos régner en maître. Son système SoundTouch, dont la 30 est la plus grosse enceinte, repose sur le même principe du sans fil, pourquoi pas multiroom. Avec quelques spécificités, dont sa compatibilité AirPlay (écosystème Apple). Mais aussi ses six touches programmables situées sur le dessus du châssis, auxquelles ont peut affecter une musique ou une station de radio. Et encore l'écran de contrôle en façade ou la petite télécommande infrarouge (qui ne remplace pas l'usage de l'application mobile, toujours préférable). Bose ne communique aucune caractéristique audio, mais la puissance est d'après les premiers tests du Web au rendez-vous. Côté services, l'offre est pour l'heure limitée (Deezer et radios Internet), mais elle s'étoffera inévitablement au fil du temps. Deux bémols à souligner cependant : l'installation que beaucoup s'accordent à trouver difficile, et le prix élevé de 699 €. | Le système coloré Jongo de Pure mérite aussi votre attention. A l'instar de Sonos, le britannique Pure est dans la partie depuis assez longtemps. La T6, le plus gros modèles de la gamme (qui compte quatre références), alimente ses deux hauts-parleurs de 12,7 cm par 2 x 50 W. Par de quoi inquiéter les ténors en matière de précision mais la puissance est là. D'ailleurs, ce système n'a pas la prétention audiophile des autres, puisqu'il se contente des formats dématérialisés courants : MP3, AAC, WMA. Les enceintes Jongo sont mise en réseau via Wi-Fi, en multiroom, en paire stéréo (avec deux T6) ou en solo, et elles peuvent accéder à tous les contenus disponibles depuis un smartphone, via Bluetooth. La technologie Caskeid synchronise alors cette source Bluetooth sur toutes les enceintes, en Wi-Fi. La T6 peut être disposée à la verticale ou à l'horizontale, tandis que sa fiche jack 3,5 mm peut accueillir n'importe quelle entrée auxiliaire. Reste que Pure aurait pu positionner son enceinte un peu en dessous de la concurrence : à 399 €, on pourrait lui préférer certaines de ses rivales. |
Les paires d'enceintes
Là, on tombe dans le scénario inverse des monoblocs, à savoir que la spatialisation du son est favorisée par la séparation des deux canaux stéréo, mais l'installation demande plus de réflexion, de méthode et de place. Parce que dans la majorité des cas, les enceintes constituant la paire doivent être reliées entre elles par un câble. On trouve beaucoup d'enceintes au format bibliothèque, mais également quelques-unes de type colonne.Notre sélection de produits | ||
Philips BTS7000 | KEF X300A | Focal Easya (+hub) |
Dans la catégorie des paires d'enceintes Bluetooth, les BTS7000 (aussi appelées E2) se défendent rudement bien. Il faudra quand même les brancher sur secteur pour faire tourner leur amplification de 100 W ET les relier entre elles. Mais vous pourrez alors diffuser toutes la musique depuis votre smartphone, tablette ou ordinateur portable en Bluetooth, avec la qualité du codec aptX (et appairage en NFC). Mieux, si vous placez ces enceintes de part et d'autre de votre téléviseur, platine Blu-ray ou console de jeu, vous pourrez utiliser la prise HDMI ou une des entrées numériques (optique et coaxiale) pour bénéficier de leur généreux son. Une des enceintes dispose d'un port micro USB pour la recharge de votre smartphone. Si vous êtes à fond dans le Home Cinema, préférez la version E5, qui comporte un caisson de basses et deux satellites, réellement sans fil (sur batterie). A 299 €, ces E2 restent bien intéressantes. | Là, on passe véritablement dans le monde de la Hi-Fi, avec le britannique KEF. Les X300A sont des enceintes de type bibliothèque (18 x 24 x 28 cm) à la sauce moderne : DAC 24 bits/96 kHz (haute résolution) avec port USB pour une liaison en direct avec un ordinateur, Wi-Fi compatible DLNA et AirPlay sont de la partie. Toute la musique partagée en réseau est accessible, pilotable depuis l'application mobile KEF (iOS et Android). Une entrée ligne mini jack vient compléter l'offre. Côté audio, il y a de quoi se régaler : double amplification (classe AB) de 50 W (woofer) et 20 W (tweeter), réponse en fréquence de 49 Hz à 45 kHz (à ±6 dB) et niveau sonore maximum de 104 dB. La technologie KEF de haut-parleur coaxial Uni-Q offre par ailleurs une reproduction sonore très large. Bref, on kiffe KEF. Mais attention, les deux enceintes doivent être reliées entre elles par un câble. Et le prix demeure conséquent : dans les 800 € la paire. | Une paire d'enceintes Hi-Fi sans le moindre câble, excepté celui d'alimentation, ça existe. Mais c'est cher. Les Focal Easya sont à un peu moins de 1 900 € (la paire). Il s'agit de colonnes à trois voies pilotées par un hub (inclus) qui réceptionne les flux audio et les envoie (en s'assurant de la synchronisation) vers les deux enceintes. Le hub effectue cela en utilisant la norme Kleer une technologie de transmission qui n'est pas parasité par les autres ondes du foyer (Wi-Fi, DECT, Bluetooth). Ce hub supporte un échantillonnage de 16 bits/44,1 Hz (qualité CD) et propose une connectique variée : Bluetooth aptX, entrées coaxiales, optiques, analogiques RCA et stéréo mini jack, ainsi que de l'USB (le hub se transforme en carte son pour le PC). Côté enceintes, le français Focal a opté pour une amplification de 85 W et une architecture audio capable de couvrir la réponse en fréquence de 50 Hz à 28 kHz (±3 dB), et même 43 Hz à ±6 dB. La finition est superbe, les enceintes pas trop encombrantes pour des colonnes (17,2 x 24 x 90,5 cm). |
Les amplificateurs connectés
L'époque des bons vieux amplis à pépé est révolue - même si on trouve encore des perles à retaper -, place aux amplificateurs connectés. Les fabricants de Hi-Fi s'y sont mis, pour ne pas laisser les spécialistes de la high-tech s'accaparer toutes les parts de ce marché du wireless en plein boom. En intégrant une couche réseau (Ethernet et Wi-Fi, en DLNA et/ou AirPlay) et en développant le logiciel qui va avec, ces amplificateurs de nouvelle génération sont capables d'aller puiser la musique à la source, ou plutôt aux sources : bibliothèques partagées sur le réseau depuis des ordinateurs ou NAS, services de musique en ligne ou encore webradio. Parfois, ils intègrent du Bluetooth pour établir une connexion directe avec le smartphone ou la tablette (chose que les amplis AirPlay peuvent faire en Wi-Fi avec les iPhone et iPad), souvent, une application dédiée transforme ces appareils mobiles en télécommande.Beaucoup de modèles sont dotés de ports USB et peuvent ainsi lire le contenu de disques durs ou clés USB directement. D'autres ajoutent un grand écran en façade, servant d'interface de contrôle, même si l'usage de l'application reste généralement plus confortable pour naviguer dans sa musique... surtout quand le catalogue est conséquent. Côté prix, on fait le grand écart comme avec les amplis conventionnels. Voici trois modèles qui illustrent les différentes familles d'amplis connectés (on a donc inclus un appareil issu des systèmes multiroom). Mais sachez qu'il en existe une palanquée. Déjà, tous les amplis audio/vidéo modernes intègrent une couche réseau. Ensuite, certains amplis Hi-Fi stéréo (plus chers car de meilleure qualité pour une écoute purement musicale) se dotent eux aussi de Wi-Fi et/ou Bluetooth. Parmi les grands acteurs de ce marché, outre les trois que nous avons retenus pour illustrer les possibilités, nous pouvons citer Marantz, Yamaha, Pioneer, Rotel, Cambridge Audio, TEAC, Naim ou encore NAD.
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Denon Heos Amp | Onkyo TX-8050 | Sony STR-DN1050 |
Le japonais Denon s'est aussi mis à la "Sonos mania". Comme chez le californien, Denon propose un élément amplifié, qui s'inscrit dans son maillage multiroom nommé HEOS (mais peut être utilisé dans une seule pièce) et sur lequel il n'y a plus que des enceintes passives à raccorder. Cet Amp dispense deux fois 100 W sous 6 ohm (amplificateur de classe D), une puissance fort généreuse, avec une réponse en fréquence de 20 Hz - 20 kHz à ±1,5 dB. Cet amplificateur Wi-Fi est compatible avec les webradios ainsi que les principaux services de musique en ligne : Spotify, Deezer, Napster ou encore Pandora (via l'application HEOS). Les bibliothèques partagées seront également lues dans la limite de la qualité CD (16 bits/44,1 kHz) avec les meilleurs formats de fichiers (FLAC et WAV). Une prise USB peut accueillir un disque dur ou une clé, pour encore plus de contenu à streamer. L'HEOS Amp dispose de borniers à vis, compatible fiches bananes, et peut gérer des enceintes avec des impédances comprises entre 4 et 16 ohm. Son prix : 499 €. | On monte en gamme sans toucher au prix (499 €) avec un vrai ampli Hi-Fi stéréo connecté de chez Onkyo. 2 x 100 W à 8 ohm, avec une distorsion harmonique totale de 0,08 % seulement, une réponse en fréquence de 5 Hz à 100 kHz (+1dB/-3dB) et un rapport signal/bruit de 106 dB : c'est du lourd ! La connectique est complète : 3 entrées analogiques, 4 numériques, 2 A/V, 1 phono, sortie subwoofer, double bornier stéréo ou encore prise USB. Bref, il y a de quoi faire. Et la connectivité ? Cet ampli accède au réseau en Ethernet (ou en Wi-Fi via un adaptateur optionnel). DLNA, il accède à toutes les bibliothèques partagées, mais aussi aux webradios, ou encore à Spotify, puisque Onkyo l'a certifié Spotify Connect. En dehors de sa télécommande, l'amplificateur peut être piloté par l'application Onkyo Remote. Quoi d'autre ? Le TX-8050 dispose d'un port USB en façade, lui permettant de lire le contenu de disques durs, de clés USB ou d'iPod et iPhones. | Pour ceux que le home cinema passionne, il faut un ampli vidéo. Sony en fait de très bons, comme ce DN1050 qu'on trouve à un peu moins de 600 €. Il sort 7 x 165 W sous 6 ohm (compatible donc sur 7.2 canaux, avec deux sorties subwoofer) et intègre toute la connectivité réseau qui va bien : Wi-Fi DLNA et AirPlay, Bluetooth compatible aptX, NFC et MHL (flux vidéo sans fil). Sans oublier la compatibilité Spotify Connect (l'ampli communique directement avec Spotify, le smartphone sert de télécommande), mais aussi la prise en charge d'autres services tels que Deezer ou TuneIn Radio (via l'application Sony). Côté entrées/sorties audio/vidéo, c'est orgiaque, avec notamment six ports HDMI et des fonction de mise à l'échelle 4K et de pass-through 3D/4K (l'ampli laisse passer les signaux 3D/4K tels quels). Enfin l'entrée USB en façade sait décoder des flux en 24 bits/192 kHz, c'est-à-dire des fichiers en haute résolution. Du lourd ! |
Décloisonnez le son, pas les cloisons
Dans cette catégorie, nous allons retrouver des produits déjà mentionnés en page trois, qui peut le plus, peut le moins. Avec les mêmes attributs et fonctionnalités (réseau Wi-Fi, lecture multi-sources, etc.). La différence ici, c'est que plusieurs appareils vont s'inscrire dans un maillage sans fil, propriétaire ou pas, qui synchronise la diffusion des flux entre les enceintes. On peut donc lire la même musique simultanément sur plusieurs enceintes, disposées dans différentes pièces de la maison ou, dans la même pièce, mais en des endroits éparpillés pertinemment, pour harmoniser la répartition sonore. Ou encore lire des musiques différentes dans chaque pièce pour créer des atmosphères adaptées. Les constructeurs qui vendent ce genre de solution ont généralement dans leur catalogue plusieurs modèles d'enceintes et d'appareils, afin d'assurer la plus grande flexibilité dans l'installation. Pas besoin de mettre 100 watts dans une salle de bain, en revanche, un traitement résistant à l'humidité peut devenir un plus.Crédit photo Olexiy Voloshyn
Pour fonctionner, ces systèmes multiroom reposent sur la box Internet du domicile (ou le routeur) pour avoir accès à Internet et aux fichiers du réseau. Généralement, la synchronisation des enceintes est assurée par un hub spécifique qui orchestre le système. Parfois, ce sont les enceintes qui communiquent les unes avec les autres directement. Côté software, un logiciel sur ordinateur et/ou une application mobile servent d'interface de pilotage. Ces systèmes ne sont pas de la trempe du matériel Hi-Fi dit « audiophile » mais sont tout de même relativement chers. Ce qu'on paye, c'est la simplicité d'utilisation, la facilité d'installation et le confort du multiroom. Si vous êtes très tatillon sur la qualité audio, certains équipementiers proposent dans leur gamme des modules pouvant être raccordés à n'importe quelle chaîne Hi-Fi (voir notre deuxième page). Le choix initial d'une marque plutôt qu'une autre est important, en prévision d'une possible extension du système. Une enceinte Samsung ne peut pas être synchronisée avec une SoundTouch Bose, et vice-versa.
Exemple du fonctionnement multiroom chez Samsung, assez bien expliqué (même si promotionnel)
Mais dans chaque système, l'ajout d'un nouvel élément est généralement d'une simplicité enfantine. Les constructeurs le savent : rien n'oblige à équiper d'emblée toutes les pièces de la maison, et peu de gens peuvent de toute façon se le permettre. Donc si vous reluquiez le subwoofer Sonos, tout en sachant que votre budget ne vous permet pas cet achat dans l'immédiat, pensez sur un terme plus long, afin de vous assurer une compatibilité ultérieure. Pour les personnes vivant dans des grandes habitations, et/ou avec des murs épais, plusieurs constructeurs proposent des répéteurs de réseau, pour intensifier le signal. C'est généralement le rôle (entre autres) des hubs : le Bridge (ou futur Boost) chez Sonos, le WAM 250 Hub chez Samsung, le HEOS Extend chez Denon, etc. Et pour les appareils fonctionnant en AirPlay, une borne AirPort Express pourra servir de répéteur.
Notez que tout appareil musical AirPlay est techniquement apte à se synchroniser avec un autre appareil AirPlay depuis le logiciel iTunes (ou un iPhone, iPad, iPod Touch). De nombreuses possibilités s'offrent alors, en combinant des enceintes AirPlay non listées ici (Sony, Philips, etc.) avec des amplificateurs AirPlay par exemple, ou des bornes AirPort Express reliées à des systèmes audio.