Luminar AI, le logiciel de développement photographique dopé à l'intelligence artificielle, passe en version 1.4 et apporte quantité de nouveaux effets.
À la manière du mode portrait d’un smartphone, le logiciel est maintenant capable de « générer » un effet bokeh, qui crée un flou d’arrière-plan permettant d’en détacher le sujet. Diverses améliorations ont aussi été apportées à Ciel AI, la technologie de remplacement algorithmique du ciel.
Un effet bokeh même sur les groupes
Loin d’être imparfaits, les effets bokeh créés par ordinateurs sont au mieux sympathiques, au pire totalement artificiels. Des lignes que tente de faire évoluer LuminarAI avec sa version 1.4, qui inaugure un outil entièrement dédié à cet effet.
Permettant d’imiter le rendu « d’un objectif de haute qualité en ouverture maximum », annonce Skylum, l’éditeur du logiciel, Bokeh AI promet de compenser les caractéristiques techniques modestes d’un appareil photo ou d’un smartphone afin de recréer un rendu visuel proche de ce que l’on peut obtenir avec du matériel haut de gamme.
Puissant, ce nouvel outil fonctionnerait aussi bien sur des individus isolés, des groupes de personnes et même si ceux-là sont « dans des positions inhabituelles », vante le communiqué de presse. On peut évidemment adoucir ou renforcer l’effet grâce à différents réglages intégrés dans l’interface de Luminar AI.
Un meilleur positionnement du ciel dans Ciel AI
Particulièrement mis en avant par Skylum, l’algorithme Ciel AI était encore perfectible sur les précédentes versions du logiciel. Pour rappel, cet outil permet de substituer le ciel d’une de vos photos par un autre, plus à votre goût. Une fonctionnalité qui ferait s’étouffer les vieux de la vieille de la photographie, et qui se rapproche plus volontiers de la manipulation d’images que du développement photographique, mais qui permet à tout un chacun d’obtenir un rendu agréable à l’œil, sans effort.
Avec la version 1.4 de Luminar AI, l’éditeur admet avoir réalisé des améliorations significatives sur cet outil. On peut notamment définir soi-même la ligne d’horizon et ainsi orienter le ciel de façon plus naturelle dans l’image.
Le maître mot est donc la facilité et la promesse d’un rendu aussi naturel que possible malgré l’avalanche d’effets visuels mobilisés par le programme pour arriver à ses fins.
Source : Skylum