
L'encore jeune DxO Photolab, héritier de DxO Optics Pro, arrive ce jour en version 4. Porte-étendard de la marque, le logiciel de développement photographique pour les passionnés et les professionnels continue d'améliorer son flot de travail et son outil de débruitage.
À chaque année sa mise à jour, et pour la mouture 2020 DxO n'y va pas avec le dos de la cuillère. Spécialiste de la photographie numérique depuis des années, DxO s'est d'abord imposé grâce à son énorme base de corrections géométriques propres à chaque couple boîtier/optique. C'est aujourd'hui par le biais de cette énorme base de données que l'éditeur revient à la charge avec un outil de débruitage et de dématriçage surpuissant, gavé à l'IA.
DxO PhotoLab pour Windows
Workflow et interface : entre évolutions attendues et outils bienvenus

L'éditeur a mis le paquet cette année pour améliorer l'expérience de ses (exigeants) utilisateurs, mais aussi pour rattraper quelques retards. Au programme tout d'abord : DxO Smart Workspace, qui permet aux utilisateurs d'accéder aux outils de réglage plus facilement (personnalisation, filtres et recherche).
Dans un registre un peu différent, DxO introduit cette année l'historisation des réglages ainsi qu'un copier-coller sélectif de ces derniers. Comprenez par là qu'il est possible de copier tout ou partie des réglages appliqués à une photo sur une autre ou sur un lot.
Enfin, l'éditeur introduit deux nouvelles fonctions, simples mais efficaces : un outil complet de renommage de fichier ainsi qu'un outil de watermarking. Souvent implémentés dans de petit outils tiers, il n'est pas malencontreux, mais pas révolutionnaire non plus, de les voir intégrer le workflow d'un logiciel aussi complet que PhotoLab.
DxO DeepPRIME : arme de débruitage massif ?
Réservé aux prises de vue enregistrées au format RAW, DxO introduit dans cette mouture de Photolab son nouvel outil de débruitage et dématriçage. Pour les néophytes, rappelons que le bruit est principalement généré lors de la capture en ISO élevés, c'est à dire avec sensibilité accrue, souvent dans des conditions de faible luminosité.
Ce nouvel outil, nommé DeepPRIME celui-ci est l'évolution de PRIME, boosté au deep learning. Astucieux, non ?!
L'éditeur a en effet exploité le « trésor de guerre » qu'est son énorme base de données de photos – prises avec des milliers de combinaisons de boitiers et d'optiques – afin d'entrainer son algorithme pour améliorer les prises de vues.
Notre prise en main de DeepPRIME
Dans la pratique, force est de constater que, alors que « l'ancien » PRIME était déjà excellent en termes de débruitage, DeepPRIME vient chercher ses améliorations sur des détails encore plus pointus (mais aussi, peut-être moins importants pour le rendu final).
Les éléments fins des sujets sont mieux « restaurés ». Le dématriçage est, lui, plus cohérent.
Si l'on en croit les comparaisons effectuées par DxO entre son logiciel et Adobe Lightroom Classic, on constate que le résultat est plus naturel, moins « aplat numérique » côté DxO. Reste que nous n'aurons pas pu constater de nous-mêmes cet effet, faute d'abonnement au logiciel Adobe.
Précison enfin que DxO Photolab 4 est disponible, depuis aujourd'hui en deux versions, Elite et Essential, respectivement à 129€ et 199€.
Merci pour l’article.
Même si j’étais au courant, ayant vu passer la newsletter cet aprem. 
L’évolution de l’outil de débruitage à l’air pas mal, après en effet, la différence de rendu est sans doute moins grande qu’avec le débruitage « normal » vs prime.
L’intégration d’un outil permettant d’insérer un watermark via DxO comble un manque sur lequel j’ai pu rager quelques fois, notamment quand je sors des clichés un peu à l’arrache.
Je testerai cette version 4 c’est certain et il n’est pas impossible que je me paye l’upgrade si je juge que les apports me conviennent.
C’est une très très bonne nouvelle ! le watermark est le module le plus réclamé par les photographes.
Je n’entends que du bien de DxO…je vais tester, en particulier pour Prime boosté au deep learning…sans laisser tomber Darktable ou Topazlabs !
Bonjour,
Je joue avec la beta depuis quelques semaines et le débruitage DeepPrime est vraiment impressionnant, y compris sur des vieux RAWs (j’ai conservé quelques images shootées avec un EOS 300D et le résultat est étonnant). Avec les boitiers récent, il faut vraiment pousser les ISO à fond pour voir une vraie différence avec le débruitage Prime/ Mais dans certains cas, ça vaut le coup. Je n’ai pas pu tester à fond tout cela à cause du couvre-feu, mais ça ne saurait tarder
Vous pouvez tester le produit gratuitement pendant 30 jours et surtout reproduire les exemples du site web en téléchargeant les RAW d’origine depuis le site de DxO.
Enfin, le watermarking était vraiment attendu et il s’avère pratique.
A mon avis, DxO a pris une grosse avance en matière de traitement des RAW par rapport à la concurrence. Il ne leur reste plus qu’à développer la fonction de catalogage pour la mettre au niveau de Lightroom et l’app deviendra une tuerie totale !
Ce que je n’aime pas chez DXO c’est cette détestable habitude d’enlever des vieux boitiers et vieux objectifs à chaque version majeure.
Je me suis retrouvé coinçé avec des photos datant de quelques années en RAW prises avec des boitiers Pentax, par exemple.
Ah oui ? Tu m’apprends quelque chose si c’est le cas, je vais me rencarder, perso j’ai l’impression que quand il faut il retélécharge les paquets correspondants. Si j’ai un retour je te tiens au courant.