Alors que le portage mobile de League of Legends s'apprête à sortir de bêta demain, il est de bon aloi de faire état des différences notables.
Le MOBA au succès planétaire a porté son regard sur les smartphones et tablettes avec une version bêta depuis le 27 octobre. Soucieux de proposer une expérience aussi proche que possible du jeu original, Riot Games a nécessairement dû faire quelques concessions pour s'adapter à ce nouveau format.
Les différences majeures
Au lancement, League of Legends: Wild Rift ne comprendra que 47 champions par rapport aux 152 présents sur le jeu original. Cela s'inscrit notamment dans une optique de découverte progressive du jeu pour les néophytes, autrement noyés par trop de champions, et d'équilibrage pour une jouabilité forcément remaniée. Les microtransactions pour les acquérir sont cependant toujours présentes, pour des tarifs relativement élevés d'environ 8 € par champion.
Autre différence notable, la structure de la sacro-sainte map « 3 lanes » en elle-même, seule et unique map présente au lancement du jeu. Celle-ci se trouve plus compressée, donc plus rapide à parcourir de long en large. Le Nexus se voit quant à lui bien plus exposé, amputé des tours qui le protègent sur le jeu original. Les tours et inhibiteurs jalonnant les trois lignes sont également moins résistantes et donc plus rapides à détruire.
Cela devrait ainsi augurer des parties plus courtes, plus adaptées à une consommation plus occasionnelle sur mobile que le tryhard que l'on peut connaître sur PC.
Une jouabilité remaniée
Format mobile oblige, exit le combo clavier / souris qui offrait une jouabilité confortable pour un jeu en vue isométrique. Sur Wild Rift, le déplacement s'opère en touchant le côté inférieur gauche de l'écran. L'auto-attack, pour les intimes, s'opère quant à elle en appuyant sur le côté inférieur droit de l'écran ou en traçant une ligne pour viser une cible en particulier.
Les compétences et attaque ultime sont activables via des boutons placés juste au-dessus de la zone consacrée à l'auto-attack, qu'il faudra ensuite gérer comme une auto-attack. À noter que, par défaut, une aide à la visée verrouillera automatiquement l'adversaire le plus dangereux. Cette option est bien entendu désactivable selon la sensibilité de chacun.
Enfin, exit le chat textuel, car trop complexe à utiliser sur un mobile (le chat vocal est cependant toujours présent, à utiliser à ses risques et périls en solo). À la place, il sera possible de notifier ses coéquipiers via différents boutons dans le coin supérieur droit de l'écran ou via la minimap dans le coin supérieur gauche.
En somme, Riot Games a su s'adapter autant que possible au format mobile sans trop perdre de la substance qui a fait le succès de son jeu phare, League of Legends.