Les difficultés boursières actuelles des géants du numérique aux États-Unis ont des répercussions sur l'industrie du jeu vidéo. Le Français Ubisoft, par exemple, est au plus bas depuis un an.
Les représentants du secteur du jeu vidéo ne sont pas épris d'amour pour la bourse en ce moment. Depuis le mois d'octobre, la bourse de New York est frappée par un cyclone qui a eu pour conséquence ces derniers jours de provoquer des remous au sein des firmes technologiques (Apple, Alphabet-Google, Nvidia, Facebook, Amazon...) alors que le Black Friday est censé créer l'effet inverse. Et l'industrie du jeu vidéo en pâtit inexorablement.
Une baisse généralisée et problématique en cette période
Mardi, l'éditeur français Ubisoft a vu le cours de son action descendre au plus bas depuis plus d'un an durant la séance, avant de retrouver des couleurs en clôture. Alors que son cours franchissait encore les 100 euros le 2 octobre 2018, celui-ci a terminé à 64,40 euros en clôture le 20 novembre. L'action d'Electronic Arts n'a jamais été aussi faible depuis un an et demi, et celles de Take-Two la maison mère de Rockstar Games (Red Dead Redemption 2, ça vous parle ?) et d'Activision reculent également fortement depuis plusieurs jours, plusieurs semaines même.Pourtant, l'industrie du jeu vidéo se porte bien. Les dépenses allouées aux jeux progressent plus rapidement que la moyenne des autres industries du divertissement. Mais rien n'y fait. Et on le sait, sur les marchés boursiers, ce sont les plus gros qui guident les autres... Ubisoft, de son côté, compte sur la présentation de Tom Clancy's The Division 2 en mars prochain, qui devrait être un succès, pour flamber de nouveau sur les cours.