Rainbow Six : Siege, une preview très tactique

Audrey Oeillet
Publié le 21 octobre 2015 à 18h00
La saga de FPS tactique Rainbow Six revient en décembre prochain avec Siege, un nouveau volet concocté par Ubisoft Montréal. A quelques mois de la date fatidique, nous avons pu nous y essayer quelques heures. Impressions.

Rainbow Six : Vegas 2 étant sorti en 2008, les amateurs de la franchise de FPS tactique ont dû prendre leur mal en patience. Rainbow Six : Siege aurait dû sortir le 13 octobre, mais il a finalement été repoussé au 1er décembre pour que les équipes d'Ubisoft Montréal peaufinent les derniers détails. En attendant de pouvoir mettre les mains sur la version finale, nous avons tout de même pu jouer plusieurs heures au mode solo, les Assauts Tubulaires, ainsi qu'au mode Terror Hunt et au PVP.

Mon drone, les terroristes et moi

Ubisoft insiste : les Assauts Tubulaires ne constituent pas un tutoriel, mais « un mode entraînement ». Comprenez par-là que nous ne sommes pas vraiment face à des missions bêtes et méchantes destinées à cerner les diverses spécificités des personnages jouables. Pourtant, c'est quand même un peu le cas, puisque le jeu nous propose entre autres des missions de nettoyage, de récupération ou de protection d'otages en utilisant à chaque fois un personnage différent.


Cependant, malgré une simplicité sur le papier, le mode Assauts Tubulaires s'avère un peu plus intéressant qu'une suite de missions permettant d'apprendre le maniement des armes et des gadgets proposés par Rainbow Six : Siege. Les objectifs étant adaptés aux personnages - on parle davantage de personnages que de classes, mêmes s'ils ont tous leurs caractéristiques -, ils permettent de comprendre au mieux qui est adapté pour faire quoi, tout en cernant les mécaniques du gameplay, des plus stratégiques.

L'intelligence artificielle étant réellement convaincante - nous y reviendrons - il y a également moyen de s'entraîner dans ce mode de jeu, avant de passer aux choses sérieuses en multijoueur. Mais une fois les missions expérimentées une poignée de fois en faisant monter la difficulté, on se lasse rapidement et on a envie d'autre chose. On finit par conclure qu'on est bien face à une sorte de tuto développé, qui permet, au passage, de découvrir certaines cartes des modes multijoueur.

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Les cinq doigts de la main

Déjà approché durant l'E3 par nos petits doigts agiles - mais furtivement -, le mode Terror Hunt oppose jusqu'à cinq joueurs à des ennemis dispersés sur une carte. Nous avons pu essayer l'approche classique, qui consiste à éliminer tous les terroristes présents sur la map, ainsi que le désamorçage de bombe, déjà testé lors de l'E3.

Ce mode coopératif entre joueurs rappelle les modes « hordes » que l'on trouve aujourd'hui dans de nombreux jeux multijoueur. Sauf que le repop des ennemis n'est finalement présent que lorsqu'on lance un désamorçage de bombe. Selon la difficulté choisie, l'intelligence artificielle réagit plus rapidement et a tendance à pousser les joueurs dans ses derniers retranchements, en plus d'inclure un plus grand nombre d'ennemis. Si jouer en Normal sera une promenade de santé pour un grand nombre de joueurs, le mode Difficile donnera un peu plus de challenge, alors que le mode Réaliste nécessitera, quant à lui, une communication obligatoire entre les membres de l'escouade Rainbow pour s'assurer d'en venir à bout.

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Dans ce dernier, on se surprend facilement à essayer d'analyser les manœuvres de l'IA, qui varie assez intelligemment d'une partie à l'autre. On constate alors, bien agréablement, qu'il n'est pas nécessaire de se frotter ouvertement au PvP pour trouver du challenge. L'intelligence artificielle s'ajuste, tout comme les objectifs, qui changent de place d'une partie à l'autre. L'équipe de joueurs doit donc agir en conséquence pour couvrir une large palette de possibilités (sniper, démolition de murs, bouclier...) dont il n'a pas toujours connaissance avant de démarrer concrètement la mission.

Et ce sont finalement les mêmes constats que nous avons pu réaliser lorsque nous nous sommes frottés à des joueurs humains : là encore, tout est dans l'organisation, la coordination et la tactique. Pour peu que le niveau soit bon des deux côtés - et avec quelques heures de jeu à notre actif, nous n'étions pas tous des soldats d'élite - l'affrontement est nerveux, rusé et souvent imprévisible, avec de beaux moments d'héroïsme.

Des cartes au service de la stratégie

Nous avons pu explorer cinq maps des onze que proposera le jeu à sa sortie, le 1er décembre prochain. D'un avion encerclé sur le tarmac d'un aéroport au chalet isolé sous la neige, en passant par la boite de nuit, les environnements sont variés et les possibilités tactiques multiples. Portes, fenêtres, sous-sol, toit, les possibilités d'approche ne manquent pas et permettent de redécouvrir la zone de jeu en permanence.


A cela s'ajoute le potentiel de destruction des structures. C'est sans doute sur ce point qu'on touche l'aspect le plus stratégique du titre. Outre les fenêtres et les portes, on peut défoncer la plupart des murs, les sols et les plafonds. Et en PvP, une attaque joliment coordonnée mur-plafond peut avoir un effet dévastateur sur l'équipe adverse. A condition, une fois encore, de communiquer.

Un challenge prometteur

Lors de ses précédentes présentations, Rainbow Six Siege a toujours été un titre prometteur : cette ultime mise en avant à sa sortie ne fait que confirmer le potentiel d'un jeu qui s'annonce à la fois nerveux et stratégique, et dont les cartes offrent de multiples possibilités. Il ne faudra cependant pas bien longtemps aux plus acharnés pour comprendre les subtilités du gameplay et d'identifier tous les endroits favorables à la destruction.

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C'est sur la qualité de sa communauté, mais également sur l'investissement d'Ubisoft sur le long terme, que Siege devra compter pour proposer une expérience de jeu entre divertissement et challenge. Le lancement du jeu et les premières parties en matchmaking seront l'occasion de confirmer les bonnes impressions que nous avons pu ressentir en jouant en groupe, assis les uns à côté des autres. Réponse en décembre, donc.
Audrey Oeillet
Par Audrey Oeillet

Journaliste mais geekette avant tout, je m'intéresse aussi bien à la dernière tablette innovante qu'aux réseaux sociaux, aux offres mobiles, aux périphériques gamers ou encore aux livres électroniques, sans oublier les gadgets et autres actualités insolites liées à l'univers du hi-tech. Et comme il n'y a pas que les z'Internets dans la vie, j'aime aussi les jeux vidéo, les comics, la littérature SF, les séries télé et les chats. Et les poneys, évidemment.

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