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Après plus de 16 jours de témoignages, le procès qui oppose Epic Games à Apple s’est conclu hier dans des plaidoiries enflammées qui ont tenté de tirer leur épingle du jeu pour convaincre Yvonne Gonzalez Rogers, la juge sur cette affaire.

Un vrai casse-tête pour la juge qui doit dorénavant faire le tri dans la masse d’informations dont elle dispose. D’autant plus que, selon elle, certaines données avancées dans le procès sont loin d’être pertinentes.

Séparer le bon grain de l'ivraie

Dans ce procès, c’est à Epic qu’incombe la tâche la plus difficile pour faire pencher la balance de son côté. La société souhaite qu’une décision importante d’un point de vue juridique soit prise par le tribunal, tandis qu’Apple plaide en faveur du statu quo.

D’après les questions posées par la juge dans le cadre du procès, l’avocat Richard Hoeg estime que la juge pourrait opter pour une décision qui désapprouve les règles monopolistiques d’Apple, empêchant les développeurs de faire de la publicité en dehors du store de la marque.

Mais ce sera à la juge Yvonne Gonzalez Rogers d’en décider, puisque c'est à elle qu'incombera la décision finale de ce procès après l’examen des 4 500 pages qui constituent cette affaire. Face à l’ampleur du dossier, le verdict ne devrait être rendu que d’ici deux mois et demi, soit vers la mi-août. Un délai plutôt classique pour ce genre d’affaires.

D’humeur espiègle, la juge s’est d’ailleurs laissée aller à une plaisanterie, autour de la date du verdict, en évoquant une possible décision le 13 août. Un petit clin d’œil à la date du 13 août 2020, soit le jour où Epic a déployé le fameux correctif Fortnite qui contournait le système de paiement d’Apple.

Source : Gamespot