Comme le montrent les références de moniteurs gaming lancées en 2021, jouer en 4K à 144 Hz est désormais une réalité sur PC, comme en 120 Hz sur consoles grâce à l’HDMI 2.1. C’est ce que propose l’AORUS FI32U, un écran qui se distingue sur bien des points, comme nous allons le voir au travers de ce test.
- 4K / 144 Hz sur PC et 120 Hz sur consoles
- Des performances de pointe
- Un design attractif (et RGB !)
- HDMI 2.1 / USB-C / DP 1.4
- Des fonctionnalités pertinentes
- 16 zones de local dimming seulement
- Rendu HDR limité
- Faible contraste par défaut
- Consommation électrique
Bien qu’il faille encore investir un minimum et disposer d’une belle configuration, certains modèles s’affichent avec de séduisantes fiches techniques et des tarifs qui « s’entendent » pour ceux qui désirent obtenir la meilleure expérience de jeu possible. Commercialisé aux alentours de 1 000 €, l’AORUS FI32U rejoint ce marché qui ne comporte qu’une poignée de références en 32 pouces à l’heure actuelle, du côté de chez Asus, AOC, Philips, et Gigabyte désormais.
Gigabyte a toutefois plus d’un tour dans son sac pour convaincre les joueurs avec ce nouvel écran. Des atouts que l’on retrouve naturellement du côté de la technologie d’affichage, avec l’emploi d’une dalle SuperSpeed IPS (SS IPS), la promesse d’une gamme de couleurs « ultra-large », la présence des technologies DSC et HBR3, d’une fonction KVM, ou encore d’une puce audio ESS SABRE pour un son haute-fidélité.
Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.
Fiche technique Gigabyte Aorus FI32U
Taille d'écran | 31.5 pouces |
Résolution | 3840 x 2160 px |
Format d'écran | 16/9 |
Type de dalle | IPS |
Technologie d'affichage | Anti-lumière bleue, Flicker-Free, AMD FreeSync, Adaptive-Sync |
HDR | VESA DisplayHDR 400 |
Fréquence de rafraîchissement | 144Hz |
Temps de réponse | 1ms |
Type d'écran | LED |
Taille d'écran | 31.5 pouces |
Résolution | 3840 x 2160 px |
Format d'écran | 16/9 |
Type de dalle | IPS |
Dalle mate antireflet | Oui |
Technologie d'affichage | Anti-lumière bleue, Flicker-Free, AMD FreeSync, Adaptive-Sync |
HDR | VESA DisplayHDR 400 |
Luminosité | 350 cd/m² |
Contraste | 1000 /1 |
Fréquence de rafraîchissement | 144Hz |
Temps de réponse | 1ms |
Type d'écran | LED |
Écran large | Oui |
Écran incurvé | Non |
Sans bordures | Oui |
Compatible 3D | Non |
Écran tactile | Non |
Angle d'inclinaison avant | 20 Degré(s) |
Angle d'inclinaison arrière | 5 Degré(s) |
Écran pivotable | Oui |
Pied réglable en hauteur | Oui |
Pied amovible | Oui |
Fixation VESA | 100 x 100 mm |
Entrées vidéo | DisplayPort, USB Type C, HDMI x2 |
Sorties audio | Prise casque Jack 3.5mm |
Largeur | 717.6mm |
Hauteur | 598.3mm |
Profondeur | 283mm |
Largeur (sans pied) | 717.6mm |
Hauteur (sans pied) | 424.3mm |
Profondeur (sans pied) | 71.3mm |
Poids | 10.9kg |
Consommation | 40W |
Consommation en veille | 0.5W |
Alimentation interne | Oui |
Design et ergonomie
Voilà un moniteur qui ne cache pas ses intentions, quand bien même sa face avant reste sobre et minimaliste. Hormis de légères courbes sur la bordure inférieure, autour du logo de la marque, l’écran n’arbore qu’une fine lunette dont la largeur ne dépasse pas 0,9 mm, une belle surface est ainsi laissée à l’image. Sa face arrière et son pied ne trompent pas, nous avons affaire à un design gaming assez agressif, qui conserve néanmoins une certaine élégance, même si de telles courbes, associées à l’éclairage RGB, ne seront pas du goût de tous.
Le pied est joliment sculpté, un atout esthétique appréciable sur un moniteur gaming à ce tarif. Il n’est toutefois pas très discret, dans le sens où il demande 283 mm de profondeur. Il embarque des options intéressantes en matière d’ergonomie, notamment une poignée pour en faciliter le transport, une bonne chose pour un moniteur de 32 pouces comme celui-ci dont le poids atteint 10,9 kg.
La marque est représentée à l’avant et au dos du pied comme de l’écran, avec l’assertion « Team up. Fight On. » et un logo AORUS rétroéclairé. Le dos de l’écran intègre deux larges bandes d’éclairage RGB dont la luminosité est suffisamment puissante pour créer une ambiance colorée contre le mur, à partir du moment où l’écran n’en est pas trop éloigné.
L’éclairage RGB est paramétrable via l’OSD, mais seul le logiciel RGB Fusion permet d’avoir un contrôle plus complet, de paramétrer les couleurs sur plusieurs zones ou encore de synchroniser l’éclairage avec d’autres produits Gigabyte, carte-mère, souris, clavier et ainsi de suite.
Du côté de l’ergonomie, le support de ce FI32U laisse pas mal de flexibilité, même si une fois en place il n’est pas facile d’accéder aux connectiques. Le réglage en hauteur se fait sur une amplitude de 13 cm, l’inclinaison de -5° à +20°, tandis que le moniteur pivote de 20 ° sur la droite comme sur la gauche. Enfin, il est tout à fait possible de passer en mode portrait avec une rotation sur 90°.
Connectiques et fonctionnalités : HDMI 2.1, puce HiFi et KVM à l’honneur
Ce moniteur dispose de connectiques complètes et variées, équivalentes à peu de choses près à ce que l’on retrouve sur l’AORUS FO48U testé il y a peu. Il compte pas mal d’atouts, notamment avec la présence de deux ports HDMI 2.1 et d’un DisplayPort 1.4 qui prennent tout deux en charge les signaux 4K jusqu’à 144 Hz (10 bit – 4:4:4) sur PC grâce au DSC et à l’HBR3. Concernant les consoles, l’HDMI 2.1 autorise la 4K à 120 Hz avec un échantillonnage 4:2:0 en raison de la bande passante limitée à 24 Gb/s.
Le port USB-C supporte le DP Alt Mode et peut également fournir jusqu’à 18 W pour alimenter les appareils connectés. L’USB-C embarque également un switch KVM, une fonctionnalité bien pratique dans de nombreux cas puisqu’elle permet de contrôler plusieurs appareils avec un seul set clavier/souris/écran. On y aura recours, par exemple, pour passer facilement d’un laptop à une console et même à un smartphone, ou encore dans un setup de stream pour passer d’un ordinateur à un autre.
Le FI32U inclut également une entrée jack pour microphone avec fonction ANC (Active Voice Cancelling) et deux sorties audio 3,5 mm. Deux ports USB 3.0 viennent compléter le tableau et fournissent une alimentation limitée à 7,5 W. Enfin, le port USB-B doit être connecté pour avoir recours à la puce ESS Sabre HiFi. Elle fonctionne en raccordant un casque, ou des enceintes, via l’une des sorties jack du moniteur ; précisons que celui-ci n’est pas équipé de haut-parleurs.
Ergonomie logicielle et paramétrages
L’OSD se contrôle via un unique joystick, une pression fait apparaître ses différentes fonctions (Settings ; Dashboard ; Game Assist ; Power Off) et quatre raccourcis personnalisables (Volume ; Black Equalizer ; Input ; Picture Mode) sont accessibles en poussant le joystick vers une direction ou une autre.
L’exhaustivité est le point fort de cet OSD qui intègre pas mal de fonctionnalités, de quoi contenter assez largement les joueurs. Huit modes d’images prédéfinis sont accessibles, tandis qu’il est possible d’enregistrer trois profils personnalisés dans la mémoire embarquée. Chaque mode offre plusieurs options de réglages, comme vous pouvez le constater sur nos images. L’ajustement « 6-axis Color » est en revanche uniquement accessible avec les trois modes Custom, tandis que le mode sRGB se contente de proposer uniquement d’ajuster la luminosité.
Le menu Gaming regroupe quant à lui les fonctions habituelles, c’est notamment ici que l’on active l’Adaptive Sync ou que l’on ajuste l’overdrive. Le moniteur intègre aussi l’Aim Stabilizer Sync, une technologie d’insertion d’images noires qui fonctionne en tandem avec l’Adaptive Sync. L’option d’overdrive « Smart OD » fonctionne de cette même manière, en fonction de la fréquence d’images.
Pas mal de fonctions sont utiles et pratiques au quotidien, suivant vos besoins à l’usage, on pense notamment au PIP/PBP, au switch KVM, ou au « Dashboard » qui affiche quantité d’informations en temps réels. Enfin, de nombreux outils sont dédiés aux joueurs dans la section Game Assist : crosshairs, timer et counter par exemple.
Pour terminer, soulignons la disponibilité du logiciel OSD Sidekick avec lequel il est possible d’ajuster tous ces paramètres directement depuis Windows, à l’aide d’un clavier et d’une souris.
Qualité d'image
Un moniteur correctement calibré par défaut
Configuré par défaut dans le mode d’images « Green », l’écran est suffisamment précis en sortie de carton pour le public qu’il cible, à savoir les joueurs. L’ajustement de certains paramètres aide toutefois à obtenir un meilleur rendu, notamment au niveau du gamma, comme nous allons le voir.
Les premiers points importants à souligner concernent la luminosité et le contraste en SDR. Le pic lumineux atteint ici 372,1 cd/m², tandis que le noir est affiché à 0,375 cd/m², ce qui débouche sur un faible taux de contraste de 991:1. Il n’y a qu’en activant le local dimming ou l’HDR que nous profiterons d’un bien meilleur contraste, la fonction DCR (Dynamic Contrast Ratio) n’améliore en rien la chose, tandis que l’activation du local dimming permet d’apprécier de meilleurs contrastes au prix d’une luminosité limitée en SDR, entre 130 et 150 cd/m² suivant le mode d’images sélectionné.
La température de couleur est légèrement en dessous de notre cible dans le mode Green avec 6 367 K. La courbe gamma a quant à elle quelques difficultés à suivre la courbe de référence avec une moyenne établie à 2,039. Ajuster le gamma à 2,4 au sein de l’OSD améliore sensiblement les choses. Après calibration, les résultats collent déjà plus à nos attentes, seul le gamma continue de montrer un léger décrochage.
L’étalonnage d’usine du mode Green est correct. Avec un delta E moyen de 2,54, il ne montre que de légères dérives chromatiques. Notre calibration nous a permis de faire baisse le delta E à 1,62, mais n’est pas parvenu à gommer la petite dérive sur le rouge.
Le moniteur dispose d’un mode sRGB pour qui souhaite obtenir quelque chose de plus précis en SDR. L’espace sRGB y est parfaitement couvert, à près de 99 %. En revanche, aucun réglage, à l’exception de la luminosité, n’est accessible lorsque le mode sRGB est sélectionné.
Notre exemplaire ne souffre pas de fuites de lumières ou d’IPS Glow. On constate en revanche une uniformité passable avec un côté supérieur gauche qui affiche des zones un peu plus sombres que le centre et le côté droit de l’écran. Cela n’a rien de vraiment impactant lors d’un usage classique, rappelons par ailleurs que l’uniformité peut être plus ou moins bonne pour chaque unité.
Un rendu HDR limité, qui marque tout de même des points
Le FI32U se débrouille mieux que certains moniteurs certifiés DisplayHDR 400, comme l’Asus TUF VG28UQL1. La courbe EOTF est bien suivie, tandis que l’on constate une belle augmentation du pic lumineux avec une mesure à 493 cd/m². Le point qui marque la différence est sans conteste au niveau du contraste. Avec la fonction de local dimming activée en HDR, l’écran affiche un bien meilleur niveau de noirs et profite de son petit boost de luminosité, ce qui débouche sur un taux de contraste de 6994:1.
En contrepartie, le local dimming induit du blooming. Le nombre de zones de gradation étant limité à 16 avec ce rétroéclairage de type Edge LED, le blooming est bien visible en déplaçant notre curseur sur une mire noire. En condition réelle, le blooming est bien moins impactant et sera surtout gênant lorsqu’il s’agit de diffuser des scènes très sombres. En raison d'une luminosité contenue et de ce nombre de zones trop faible, le rendu HDR est bien en dessous de nos attentes. On l’activera néanmoins pour profiter d’une image un peu plus dynamique, et surtout contrastée.
La colorimétrie n’est pas mauvaise en HDR, mais un peu moins précise qu’en SDR, avec un delta E moyen de 3,21. Dans l’ensemble, les teintes sont respectées.
La couverture des espaces DCI-P3 et Rec. 2020 est excellente, certes un peu moins élevée avec une dalle 8 bit + FRC. L’espace DCI-P3 est représenté à 93,75 %, tandis que le Rec. 2020 y est à 71,23 %.
Performances : réactivité garantie
La technologie SuperSpeed IPS mise en avant par Gigabyte reprend les mêmes principes que celle des dalles Fast IPS d’Asus ou Rapid IPS de MSI. Il s’agit, pour l’essentiel, de réduire la taille de la couche de cristaux liquides tout en leur appliquant des tensions électriques plus élevées.
Les qualificatifs relatifs à la vitesse ne sont pas usurpés avec ces dalles IPS de nouvelle génération. Les temps de réponse de ces dalles commencent à rivaliser avec la technologie TN, même si celle-ci se montre toujours plus efficace sur ce point. Nous avons pu vérifier la réactivité du moniteur avec le test de Lagom et Blur Buster. Un flou est bien perceptible quel que soit l’overdrive choisi, en sélectionnant « Speed » on a le droit à du reverse ghosting. En revanche, tout rentre dans l’ordre en désactivant purement et simplement l’overdrive. Dans ce cas, on constate encore un léger flou de mouvements, mais il s’agit sans conteste de l’option la moins impactante. En ce qui concerne l’option « Smart OD », nous n’avons pas vu une grande différence entre celle-ci et « Balance » ou « Picture Quality ».
Quoiqu’il arrive, l’expérience est fluide et les performances sont ici très proches d’être parmi les toutes meilleures pour un écran 4K de ce calibre. Naturellement, cette définition demande le matériel adéquat pour profiter du refresh rate de 144 Hz, une RTX 3080 ou 3090 ne sera pas de trop !
En parlant de Nvidia, soulignons le fait que l’AORUS FI32U ne fait pas partie des moniteurs certifiés « G-Sync Compatible ». Cela ne l’empêche pas d’être détecté comme tel par notre carte graphique dès lors que nous activons l’Adaptive Sync dans l’OSD. La démo Pendulum de Nvidia nous a d’ailleurs confirmé que le VRR fonctionne à merveille avec ce moniteur, écartant tearing et stuttering de l’équation. Concernant l’input lag, la valeur que nous mesurons à l’aide de notre boitier se trouve dans la bonne moyenne avec 15,3 ms. Rappelons que notre boitier se limite à diffuser un signal à 60 Hz, le résultat est donc sans doute meilleur à 120 Hz ou 144 Hz.
Au quotidien, le FI32U est appréciable pour le gaming autant que pour la bureautique. La densité de pixels (140 ppp) est excellente grâce à la définition 4K ; la mise à l’échelle recommandée par Windows est de 150 %, ce qui laisse une belle surface d’affichage idéale pour le multitâche, une mise à l’échelle de 125 % est tout à fait envisageable pour gagner encore en espace.
Consommation électrique : un moniteur énergivore
Avec notre protocole habituel, nous avons évalué la consommation relative de ce moniteur à 159 W/m². C’est beaucoup ! Le FI32U est énergivore et surpasse tous les moniteurs testés cette année chez Clubic sur ce point. Seul le Samsung G7 Odyssey (32 pouces) consomme autant. La moyenne s’établit entre 90 et 100 W/m² habituellement.
Gigabyte AORUS FI32U : l'avis de Clubic
Gigabyte voit grand et propose des moniteurs résolument tournés vers l’avenir. C’est le cas de ce AORUS FI32U, tout comme du géant FO48U avec sa dalle OLED. Rien ne manque vraiment à cet écran qui vient se placer sur un marché nouveau, celui du moniteur 4K UHD taillé pour la compétition, sur consoles comme sur PC. Au contraire, Gigabyte y présente même d’intéressantes features, comme la puce DAC ESS Sabre intégrée, le switch KVM, ou encore la possibilité de recourir à la technologie ANC en connectant un micro à l’écran.
Tout est réuni pour profiter d’une expérience sans faille, des performances au design en passant par la fidélité en sortie de carton et les diverses fonctionnalités. Seuls l’HDR et la fonction de local dimming peinent à nous convaincre, ils ne sont pour autant pas anecdotiques, car ils permettent de gommer l’une des faiblesses de la dalle IPS en améliorant considérablement le contraste.
Toujours est-il que la proposition de Gigabyte est assez originale. Si vous voulez profiter de la 4K sur un grand écran et obtenir des performances de pointe, il faut compter sur l’AORUS FI32U.
Gigabyte voit grand et propose des moniteurs résolument tournés vers l’avenir. C’est le cas de ce AORUS FI32U, tout comme du géant FO48U avec sa dalle OLED. Rien ne manque vraiment à cet écran qui vient se placer sur un marché nouveau, celui du moniteur 4K UHD taillé pour la compétition, sur consoles comme sur PC. Au contraire, Gigabyte y présente même d’intéressantes features, comme la puce DAC ESS Sabre intégrée, le switch KVM, ou encore la possibilité de recourir à la technologie ANC en connectant un micro à l’écran.
Tout est réuni pour profiter d’une expérience sans faille, des performances au design en passant par la fidélité en sortie de carton et les diverses fonctionnalités. Seuls l’HDR et la fonction de local dimming peinent à nous convaincre, ils ne sont pour autant pas anecdotiques, car ils permettent de gommer l’une des faiblesses de la dalle IPS en améliorant considérablement le contraste.
Toujours est-il que la proposition de Gigabyte est assez originale. Si vous voulez profiter de la 4K sur un grand écran et obtenir des performances de pointe, il faut compter sur l’AORUS FI32U.
- 4K / 144 Hz sur PC et 120 Hz sur consoles
- Des performances de pointe
- Un design attractif (et RGB !)
- HDMI 2.1 / USB-C / DP 1.4
- Des fonctionnalités pertinentes
- 16 zones de local dimming seulement
- Rendu HDR limité
- Faible contraste par défaut
- Consommation électrique