Pentax avait pris le marché de l'hybride à contrepied avec le Pentax Q, un COI véritablement compact, puisqu'il reposait sur un capteur comme ceux qu'on trouve dans des compacts quelconques. Mais entre temps le segment des compacts dits experts s'est considérablement développé, avec l'éclosion de modèles aux capteurs comparativement bien plus grands.
Le nouveau Pentax Q7 progresse principalement sur ce point, sans pour autant renier son titre de plus petit appareil photo à objectif interchangeable au monde.
Le Q7 reprend pour ce faire le boîtier du Q10, qui était la seule évolution significative il y a un peu moins d'un an (c'est dire), mais troque le microscopique capteur de 1/2,3 pouce pour un capteur de 1/1,7 pouce, probablement celui du compact expert Pentax MX-1. Ce n'est qu'un cran au-dessus mais la définition reste de 12 millions de pixels, la surface des photosites augmente donc sensiblement, au profit de la qualité d'image. La sensibilité maximale passe d'ailleurs de 6400 à 12800 ISO. Ce capteur CMOS rétro-exposé est stabilisé et filme par ailleurs en Full HD 1080p à 24, 25 ou 30 i/s, avec son mono.
Un capteur plus grand donc des objectifs plus grand angle
En contrepartie, puisque la monture reste identique elle aussi, les objectifs existants deviennent sensiblement plus grand angle. Le coefficient multiplicateur pour obtenir l'équivalence 24 x 36 passe ainsi de 5,6 à 4,6. Le 5-15 mm f/2,8-4,5 autrefois équivalent à un 28-84 mm est donc désormais équivalent à un 23-68 mm. En fonction des usages, c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle.L'ergonomie et le reste des caractéristiques ne changent pas, on retrouve notamment l'écran LCD de 3 pouces affichant une définition moyenne HVGA (480 x 320 pixels soit 460 800 points).
Le Pentax Q7 sera commercialisé en France au mois de septembre 2013, associé au zoom 5-15 mm susmentionné, pour un prix public de 500 euros.