De janvier à mars, l'américain a réalisé 601 millions de dollars de chiffre d'affaires, contre 559 millions l'année passée à la même époque, soit une progression de 7,5%. Les analystes attendaient de leur côté des recettes de l'ordre de 591 millions de dollars. En ce qui concerne la perte, celle-ci a été en partie renflouée : elle se chiffre maintenant à 4 millions de dollars, alors qu'elle était trois fois plus importante un an plus tôt.
« Nous sommes encouragés par nos résultats, car nos recettes aux États-Unis se sont accélérées et nos marges se sont améliorées comparé au précédent trimestre », déclare Eric Lefkofsky, le nouveau p-dg de Groupon. « Nous avons enregistré une performance record sur le mobile, qui a pesé en mars 45% des transactions en Amérique du Nord, et 7 millions de personnes ont téléchargé notre application ce trimestre » ajoute-t-il.
Une croissance tirée par les États-Unis
Le volume de transactions global enregistré lors du premier trimestre s'est accru de 4% sur un an. Il atteint désormais 1,4 milliard de dollars pour 45 millions d'unités vendues, aussi en hausse de 4%. La progression en Amérique du Nord de 23% a contrebalancé le déclin du chiffre d'affaires à l'international de 9%. Dans les deux cas, le panier moyen tend à s'affaiblir, avec 129 dollars à l'international, et 151 dollars en Amérique du Nord.
Alors que Groupon a progressivement réduit ses dépenses marketing au gré des trimestres, passant de 117 millions de dollars en mars 2012 à 50 millions désormais, la société prévoit de les rehausser de 15 à 30 millions au deuxième trimestre. Le spécialiste du couponing s'attend en outre à un chiffre d'affaires entre 575 et 625 millions de dollars. Et maintien son objectif de profit à 100 millions de dollars pour l'ensemble de l'année
Si l'action Groupon était stable ce vendredi à la bourse de New York, les investisseurs ont salué la publication de ces résultats : le titre inaugurait la séance de jeudi en s'appréciant à 6,5 dollars, en progression de 15%.