Selon Reuters, qui a interrogé le PDG de fonds, Ibrahim Ajami, celui-ci devrait également développer les usines basées en Allemagne et à Singapour. Le site new-yorkais quant à lui, qui a démarré ses activités en 2012, possède une capacité de production de 60 000 wafers de 300 mm par mois - ces « galettes » de silicium, rappelons-le, sont utilisées dans la confection des semi-conducteurs.
L'objectif de l'investissement est d'augmenter la capacité de production des usines concernées mais également de préparer l'avenir et l'arrivée du 20 et 14 nm. En face, la concurrence ne dort pas. Le taïwanais TSMC (numéro un mondial du secteur), prévoit d'investir pas moins de 17 milliards de dollars dans le Sud du pays afin d'y fabriquer des puces de 20 nm, de quoi consolider sa place de leader.
Cet investissement fait partie d'une stratégie de diversification des investissements d'Abou Dhabi. L'émirat continue d'investir dans l'industrie, la recherche et développement et les nouvelles technologies de façon active. En 2011, Abou Dhabi a failli se doter de sa propre usine de fabrication de semi-conducteurs, mais le projet fut avorté en raison de conditions de marché difficiles.