Dans un nouvel épisode de la bataille entre Apple et Epic, rendez-vous en Australie. Cette fois encore, Epic Games se tourne vers le régulateur du marché pour dénoncer des pratiques « anti-compétitives » et qui causent un « préjudice important » aux consommateurs de la marque à la Pomme.
Epic Games étend sa bataille juridique contre Apple au reste du monde,
avec la ferme intention de prouver qu'il est dans son bon droit. Le mois dernier, nous apprenions qu'une plainte avait été déposée aux Royaume-Uni.
Un « pouvoir illimité sur le marché »
Selon l'Australian Financial Review (article payant), Epic Games a porté
plainte contre Apple en Australie il y a presque un an. Mais, dans l'attente du procès, l'éditeur de jeux vidéo n'en a pas fini avec Apple et s'est tourné vers l'Australian Competition and Consumer Commission (ACCC) pour dénoncer les pratiques d'Apple.
L'entreprise affirme que Cupertino a des « pratiques anti-compétitives » sur l'Apple Store et exerce un « pouvoir illimité sur le marché », causant un « préjudice important » aux consommateurs. Une fois de plus, c'est bien la commission de 30 % prise sur les ventes de l'App Store et dans les boutiques in-game qui est reprochée à Apple. Cette fameuse « Apple
tax » qui est à l'origine de la discorde.
Epic précise à l'ACCC que les consommateurs paieraient moins sur les
magasins d'applications si Apple et Google réduisaient leur commission. « En sus, les consommateurs australiens ne paieraient pas la taxe de 30 % que Apple (et Google) imposent sur l'achat de contenu in-app, mais une fraction de cela » affirme Epic Games.
Des plaintes qui se multiplient
Débutée en août 2020, un conflit entre Apple et Google est encore en cours aux États-Unis. Tim Cook, le patron d'Apple, devra notamment être auditionné par la justice américaine, même si aucune date n'a encore été annoncée publiquement.
Mais la bataille juridique s'étend au reste du monde. En janvier, Epic Games a porté plainte contre Apple et Google auprès du tribunal britannique en charge de la concurrence. Epic Games conserve la même
position, critiquant fortement les commissions prises par les magasins d'applications et affirmant qu'il était illégal de supprimer Fortnite de l'App Store.
Source : 9to5mac