Disponible en 59 langues, le nouveau Google Traduction commet moins d'erreurs d'interprétation que les versions précédentes, grâce à un algorithme qui tient compte de la phrase entière, plutôt que de traduire mot à mot.
Le mode hors-ligne, plébiscité par les utilisateurs
Outil indispensable du globe-trotter, ou du lecteur ouvert sur le monde, Google Traduction veut se faire une place dans tous les smartphones. La condition : être accessible hors-ligne. Tout le monde n'a pas facilement accès à de l'internet mobile, surtout loin de chez soi. C'était l'une des demandes qui arrivaient en tête chez les utilisateurs sondés par la française Julie Cattiau, chef du projet Google Translate.La dernière mise à jour de Google Traduction, déployée progressivement depuis le 1er juin, permet donc de télécharger de petits modules de 35 Mo, un pour chacune des 59 langues proposées : des plus courantes (anglais, français, espagnol), aux plus exotiques (Galicien, Tamoul, Swahili, etc.) Une taille suffisamment réduite pour trouver sa place dans la mémoire ou la carte SD de n'importe quel smartphone du marché.
La phrase plutôt que le mot
Google Traduction se veut aussi meilleur à la tâche : le nouvel algorithme exploite désormais les ressources d'une intelligence artificielle développée par l'équipe de deep learning Google Brain. finies, les traductions mot à mot, qui permettaient de se débrouiller entre deux langues structuralement assez proches l'une de l'autre, mais devenaient vite du charabia quand deux idiomes sont éloignés.Désormais, Google Traduction analyse la phrase dans son ensemble, pour traduire au plus juste. A noter que le nouvel algorithme ne fonctionne pas encore pour les traductions de phrases écrites manuellement, ou celles saisies en réalité augmentée, à travers la caméra de l'appareil.