L'Epson PaperLab est effectivement une machine permettant aux entreprises de recycler leur papier à domicile. On y fait entrer du papier usagé, il en sort du papier neuf, au format A4, au rythme de 14 feuilles par minute (soit 6 720 feuilles en 8 h), ou au format A3. Le produit répond ainsi à plusieurs besoins : confidentialité, commodité et performance environnementale.
Ce « laboratoire à papier » révolutionne le processus de recyclage du papier. Le circuit n'a plus recours ni au transport routier, ni à des sous-traitants, il devient local. Ce qui, pour commencer, renforce la confidentialité.
C'est probablement un hasard du calendrier si Epson a procédé à cette annonce parallèlement à la conférence sur le climat (COP21), mais ce processus est aussi plus écologique. Epson ne communique pas toutes les données (consommation électrique, recours à des dissolvants, coût total de possession), mais le PaperLab a clairement des ambitions environnementales. Il fera d'ailleurs sa première apparition publique ce mois-ci à l'Eco-Products 2015, un salon consacré à l'environnement.
Une entreprise recyclant son papier sur place réduit considérablement les émissions liées au transport. Mais le PaperLab inaugure en plus un procédé de recyclage « à sec ». Alors qu'il faut habituellement l'équivalent d'un verre d'eau pour une seule feuille A4, selon Epson, sa nouvelle technologie ne nécessite qu'« une faible quantité » d'eau pour maintenir un certain niveau d'humidité dans la machine.
Toutefois, si la vidéo promotionnelle schématise que la machine recycle le papier à 100%, le communiqué ne précise pas le rendement du procédé : combien faut-il de feuilles usées pour produire une feuille recyclée de même épaisseur ? Il détaille en revanche, en anglais, le procédé de recyclage.
Epson compte commercialiser le PaperLab en 2016, dans un premier temps exclusivement sur ses terres, au Japon. L'entreprise décidera dans un second temps si elle le commercialisera dans le reste du monde.
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