L'autorité lui reproche par exemple de filmer « en continu le poste de travail de certains salariés » mais juge également que « l'information des personnes était insuffisante, tout comme les mesures de sécurité mises en œuvre pour accéder aux images ». Après un deuxième puis un troisième contrôle, les modifications du dispositif demandées par la Cnil n'avaient pas été mises en place. Les caméras étant toujours présentes sur site, l'autorité est donc passé à la sanction.
En conséquence, la Cnil estime que la société Professional Service Consulting a mis en place un dispositif permettant une collecte de données excessives, a manqué à son obligation d'informer les salariés et n'a pas suffisamment sécurisé l'accès à ces données (articles 6-3°, 32 et 34 de la loi Informatique et Libertés).