L'activiste autrichien Max Schrems refait parler de lui. Cette fois, son consortium Noyb, promouvant la vie privée des internautes, s'en prend directement au Parlement européen.
Le Contrôleur européen de la protection des données a ouvert une enquête sur un site internet du Parlement européen. Sur ce dernier, les membre du parlement étaient invités à se faire tester à la COVID-19. La plateforme ne respectait pas la réglementation de l'Union européenne.
Le Parlement Européen épinglé pour un site trop curieux
Six membres du Parlement ont travaillé avec le groupe Noyb afin de déposer une plainte. C'est l'avocat activiste Max Schrems qui est chargé de cette affaire. L'homme a déjà forcé le géant Facebook a changer la manière dont il traite les données en Europe. Il a plus récemment lancé des actions contre Apple.
Dans cette affaire, les plaignants expliquent que le site en question envoie pas moins de 150 appels vers des sites tiers, et notamment ceux de Google et de Stripe. Selon les lois de l'UE, les transferts de données ne peuvent être effectués que si les données personnelles bénéficient d'un niveau de protection suffisant. Or, pour Noyb, les sociétés en question sont assujetties aux lois de surveillance américaines permettant de cibler les citoyens européens.
Le groupe ajoute que la fameuse « cookie banner » ne listait pas l'intégralité des cookies placés sur l'ordinateur de l'utilisateur et qu'elle encourageait un peu trop à tout accepter.
Dans l'une de ses dépêches, Reuters rapporte les propos de Max Schrems, lequel explique : « Les autorités publiques, et notamment les institutions de l'UE, doivent montrer l'exemple pour se conformer à la loi. C'est également vrai en ce qui concerne le transfert des données en dehors de l'UE. »
Source : Reuters