Presque trois mois après avoir été mis en sourdine par les principaux réseaux sociaux, dont Twitter, qui a purement et simplement bloqué son compte personnel, Donald Trump ourdit son retour… mais cette fois, avec sa propre plateforme.
La chose ne vous aura probablement pas échappé, Donald Trump brille par son absence des réseaux sociaux depuis janvier et l'affaire du Capitole. Logique : Twitter, Facebook, Snapchat ou encore YouTube lui ont presque littéralement coupé le sifflet. Mais l'ancien président américain n'entend pas rester en retrait très longtemps. Autrefois actif quotidiennement sur Twitter et connu pour ses annonces choc sur les réseaux, il prépare son retour avec un outil dont il aura cette fois les commandes : un réseau bien à lui, rien qu'à lui.
Trump de retour avec son réseau d'ici 2 à 3 mois
Dans le cadre d'une interview accordée ce week-end à Fox News, Jason Miller, conseiller de Donald Trump, a indiqué que la plateforme sociale de l'ex-président pourrait être lancée sous deux à trois mois seulement… et l'intéressé ne tarit pas de superlatifs quant au nouveau canal que Donald Trump compte s'offrir.
« C'est quelque chose qui, je pense, sera le réseau social le plus couru, il va complètement redéfinir le jeu. Tout le monde va attendre et regarder ce que le président Trump fait... » a-t-il indiqué, sans entrer plus dans les détails.
On apprend néanmoins que Donald Trump aurait été approché par « de nombreuses sociétés » et qu'il a déjà organisé plusieurs « réunions de haut niveau » dans sa résidence de Mar-a-Lago (Floride) pour mettre ce nouveau projet sur les rails.
Un réseau qui s'annonce « Huge »…
« Je pense que le président sait dans quelle direction il veut aller et cette nouvelle plateforme va être énorme. [Tout le monde veut avoir de ses nouvelles], il va attirer des millions et des millions, des dizaines de millions de personnes sur cette nouvelle plateforme » a poursuivi Jason Miller.
S'il se concrétise et que son ampleur est aussi importante que promis, le retour de Donald Trump sur une plateforme sociale pourrait conduire à une nouvelle hausse des partages de théories complotistes et d'articles de désinformation.
Comme le rappelle Gizmodo, la suspension du compte Twitter de l'ancien président (suivi par 80 millions d'abonnés) avait par exemple eu pour effet direct de faire baisser de 73 %, en une semaine, le nombre de mentions relatives aux allégations mensongères de fraude lors de la dernière élection présidentielle américaine sur la plateforme.
Source : Gizmodo