Dans cette lettre adressée à Eric Besson (.pdf) et publiée dans Les Echos, X. Niel explique que : « la procédure, telle qu'envisagée à ce jour, pour ce que nous en connaissons, privilégie l'aménagement du territoire et la valorisation du spectre. Le développement de la concurrence, troisième objectif fixé par le gouvernement, est peu pris en compte ». Entre les lignes, Free considère donc qu'il pourrait ne pas bénéficier de fréquences suffisantes pour offrir des services attrayants.
Pourtant, très récemment, l'Arcep a bien précisé que : « le prix minimum (de réserve) ne doit pas être trop élevé sinon des candidats ne se présenteront pas ou pire, certains lots ne seront pas attribués. De toute manière, le système d'enchère devrait permettre aux quatre opérateurs d'avoir des fréquences ». L'attribution des fréquences doit donc, en principe, faire le jeu de la concurrence.
Pas d'embrouilles avec les fréquences !
Free milite donc en faveur d'une inscription claire dans les textes d'une garantie d'accès au spectre pour « au moins quatre opérateurs » en revoyant le système de découpage des lots. Actuellement, l'offre se découpe en deux bandes de fréquences dites 2,6 GHz et 800 MHz.
Concrètement, l'Arcep a toujours précisé (.pdf) qu'il y a 2 lots de 30 MHz utilisables dans la bande des 800 MHz ainsi que 2 lots de 70 MHz utilisables dans la bande des 2,6 Ghz. Selon Free, un opérateur ne « devrait pas être autorisé à détenir plus de 10 Mhz en bande 800 Mhz et 20 Mhz en bande des 2,6 Ghz ». L'opposition est donc frontale.