A en croire le rapport (.pdf), presque la moitié des internautes de la perfide Albion ne savent pas comment modifier les paramètres de sécurité de leur connexion WiFi. Les termes WEP ou WPA leur seraient ainsi totalement inconnus. L'organisation explique donc qu'il existe un fossé entre la technologie et sa compréhension par le grand public.
Preuve en est, l'ICO confie également que 16 % des personnes interrogées sont conscientes qu'elles utilisent un réseau non-sécurisé, potentiellement utilisable par d'autres internautes. Elle publie donc un guide afin d'orienter les internautes mais invite aussi les FAI à communiquer à leurs clients les risques d'une connexion non-sécurisée.
Steve Wood, responsable de la politique numérique de l'ICO témoigne : « Les gens ne partiraient pas de chez eux sans verrouiller leur porte d'entrée, mais beaucoup surfent sur Internet sans protection adéquate pour leurs données personnelles. Le fait que les voitures de Google Street View soient capables de collecter des données sur les réseaux WiFi a souligné le fait que de nombreuses personnes doivent sérieusement sécuriser leurs connexions ».
La position britannique est donc le signe d'un manque général de connaissances en la matière. Un manque que l'on peut qualifier de relativement dangereux puisqu'en France la loi Hadopi a introduit la notion de « défaut de sécurisation de l'accès à Internet ». Même si des recours existent en cas d'utilisation frauduleuse de sa ligne par un tiers, chacun est tout de même invité à adopter des bonnes pratiques.