Le gouvernement britannique investit des millions de livres dans des microrobots qui pourraient travailler sur des chantiers ou des sites dangereux pour l'homme.
Il n'est pas rare que des ouvriers soient victimes d'accidents malheureux lorsqu'ils interviennent sur des chantiers difficiles d'accès ou dangereux. Alors, pour limiter les risques, le gouvernement britannique investit plusieurs millions de livres dans le développement d'une flotte de microrobots capables de fonctionner dans des conduites souterraines de pétrole ou de gaz, au sein d'installations nucléaires déclassées, ou dans des parcs éoliens en mer.
Le gouvernement britannique compte sur la collaboration entre plusieurs universités
Le fraîchement nommé ministre des Universités et des Sciences britannique Chris Skidmore a annoncé, il y a quelques jours, un investissement global de 26,6 millions de livres (soit près de 30 millions d'euros) dans une quinzaine de projets, comme le développement de robots pour la maintenance de canalisations souterraines.Le gouvernement souhaite que ces microrobots, développés par plusieurs universités britanniques telles que Sheffield, Birmingham, Bristol et Leeds, remplacent l'homme lors d'opérations risquées et marquent la fin des travaux routiers qui, en plus d'être coûteux, perturbent la circulation.
Des microrobots d'un centimètre de long
L'enjeu est de mettre au point de petits robots d'un centimètre de long, qui seront équipés d'un système de navigation et de capteurs et qui pourront effectuer des tâches délicates, comme la détection et la réparation de fissures dans des canalisations. Ces minuscules robots pourraient faire économiser quelque cinq milliards de livres par an à l'économie britannique.À ce sujet, Sir Mark Walport, le Directeur général de United Kingdom Research and Innovation (l'Organisation pour la recherche et l'innovation au Royaume-Uni ou UKRI), a fait part de son enthousiasme et a déclaré que l'annonce d'un tel projet « démontre la manière dont les robots et l'intelligence artificielle vont révolutionner la façon dont nous menons des tâches complexes et dangereuses, allant de la maintenance de parcs éoliens offshore au démantèlement d'installations nucléaires ».