Le « burn-in » est le moins perceptible sur l'iPhone X
Vous connaissez sans doute le phénomène : lorsqu'un écran affiche longtemps une même image au même endroit (le logo d'une chaîne de télé par exemple), elle risque de « s'imprimer » et de continuer à s'afficher alors que vous êtes déjà passé sur une autre chaîne. Les écrans OLED modernes n'échappent pas à ce défaut mais les résultats ne sont pas les mêmes suivant l'appareil que vous utilisez.Pour savoir à quel point les smartphones modernes sont touchés, le site coréen Cetizen a réglé les écrans de trois appareils (un iPhone X, un Samsung Galaxy S7 Edge et un Samsung Galaxy Note 8) sur une luminosité maximale et a fait afficher ses propres logos pendant 510 heures, soit 23 jours. Verdict : l'iPhone X a été le premier à afficher des signes de « burn-in » mais ce dernier était à peine perceptible à l'œil nu. Le Galaxy Note 8 a mis bien plus de temps (62 heures) mais le phénomène était beaucoup plus prononcé. Les journalistes ont immortalisé les résultats de ces « impressions » dans une vidéo.
Le Galaxy Note 8, champion du « burn-in »
Toujours selon Cetizen, au bout de 510 heures le « burn-in » était clairement visible sur l'ensemble des appareils testés, avec une visibilité maximale sur le Note 8. Cependant, le site ne précise pas si l'équipe a essayé par un quelconque moyen de neutraliser le phénomène.Pour rappel, le « burn-in » a fait un retour sur la scène médiatique en octobre 2017, lorsque les téléphones Google Pixel 2 XL ont été pointés du doigt suite à des « brûlures » apparaissant après seulement quelques heures d'affichage. Quoi qu'il en soit, le « burn-in » reste un problème qui doit inquiéter les fabricants mais pas les utilisateurs lambda, « imprimer » une image sur l'écran de son téléphone dans des conditions d'utilisation normale demeurant exceptionnel.