Ergonomie et design[/anchor]
Impossible de ne pas remarquer une ressemblance frappante entre le Wiko Cink Peax et le Galaxy S3 : Wiko s'est ouvertement inspiré du smartphone de Samsung dans les matériaux, et les lignes, en particulier dans la version blanche que nous avons testée. Le téléphone est également disponible en noir.Doté d'un écran de 4,5 pouces, il est cependant un peu plus petit, bien que plus épais, et surtout très léger : 124g sur la balance ! Les matériaux utilisés sont en accord avec son tarif : plastique un poil « cheap », avec un peu de jeu sur le dos de notre exemplaire de test, tandis que la façade ne semble pas bénéficier de traitement oléophobique, ni d'une surface anti rayures de type Gorilla Glass.
Le dos du Cink Peax est amovible et révèle les slots SIM ainsi qu'une batterie amovible.
Pour le reste, pas de surprise : l'APN au dos du téléphone dépasse sensiblement de la coque et s'accompagne d'un double flash LED et la connectique se limite à un mini Jack 3,5mm et un port Micro USB sur le dessus de l'appareil. Les boutons de volume et de verrouillage sont situés de chaque côté, et 3 touches tactiles sont disposées en dessous de l'écran.
Composants[/anchor]
Le Wiko Cink Peax intègre un SoC MediaTek MT6577. Cette puce d'entrée de gamme dispose de 2 cœurs Cortex A9 à 1 GHz, et d'un GPU PowerVR SGX 531. La partie graphique accuse son âge, mais on appréciera la présence d'un double cœur pour le prix.L'écran est d'une définition plutôt correcte pour sa taille : 960x540 pixels, soit une densité de pixels de 240 ppp. On reste en dessous du « retina », mais l'écran s'avère lisible malgré tout, avec des angles de vision acceptables (mais pas plus), et des couleurs flatteuses. La trame visible, en revanche, est un peu désagréable.
L'appareil photo/vidéo permet de monter jusqu'à 8 MPix et de capturer des vidéos en 720p. Il est accompagné d'une webcam frontale, elle aussi 720p.
Le Cink Peax gère la 3G jusqu'à 7,2 Mbps, et permet d'utiliser 2 cartes SIM (au format standard, pas Micro SIM). La gestion des 2 SIM s'effectue de manière assez efficace : l'utilisateur peut notamment choisir quelle SIM utiliser pour la connexion de données ou pour chaque appel passé. Il intègre un circuit Wi-fi B/G/N, une puce GPS, dont les fixes s'avèrent particulièrement longs au passage, et prend en charge le Bluetooth 4.0.
Côté stockage, on est limité à 4 Go en standard, avec la possibilité d'augmenter la capacité de 32 Go via le slot Micro SD. À moins que vous n'ayez pas l'intention d'installer beaucoup d'applications, ou d'utiliser le smartphone comme baladeur, ce sera indispensable : moins de 2 Go sont exploitables par l'utilisateur ! Le téléphone est équipé d'1 Go de mémoire vive.
OS et interface[/anchor]
À l'heure où nous écrivons ces lignes, le Wiko Cink Peax est toujours sous Android 4.0.4. Une mise à jour vers Jelly Bean était prévue pour le mois de mars, mais au 3 avril, elle n'était pas disponible au téléchargement. En l'état, on appréciera le fait d'être en 4.x, ce qui n'est pas acquis sur un téléphone d'entrée de gamme, mais qui dit 4.0 dit pas de Google Now, et un certain manque de fluidité dans l'interface, même si on a déjà vu pire sur cette gamme de prix.Wiko a procédé à quelques modifications de l'interface standard d'Android, mais rien de très profond, à part l'usage de touches virtuelles sur le téléphone et non directement sur l'écran. Quelques widgets et applications supplémentaires sont de la partie, notamment une application tuner FM, un bloc notes ou encore un lecteur de flux d'actualités.
Internet et multimédia[/anchor]
Comment le Wiko Cink Peax se comporte-t-il en matière de surf ? Plutôt bien, puisque l'expérience avec le navigateur par défaut s'avère tout à fait fluide ! Les performances en Javascript, sans rivaliser avec les meilleurs haut de gamme, sont tout à fait honorables. Les traditionnels clients POP3/IMAP/Exchange et Gmail sont présents, mais aucune fonctionnalité particulière ajoutée par Wiko sur ce point.La prise en charge multimédia atteint les limites du téléphone et de son processeur certes correct pour le prix, mais clairement insuffisant pour lire des vidéos au-delà de la définition standard. Sans réencodage, les MKV HD lus avec BS Player sont beaucoup trop saccadés. On s'y attendait, mais la précision reste importante
Photos et vidéos[/anchor]
La partie photo du Wiko Cink Peax est une agréable surprise. Tout d'abord par sa couche logicielle de bonne facture : complète et simple d'utilisation, en fait assez proche de ce que propose Android en standard.C'est surtout la qualité des images produites qui impressionne : pour un smartphone d'entrée de gamme, le Cink Peax réalise des photos tout à fait satisfaisantes. On n'obtient certes pas le niveau d'un Galaxy S3 ou d'un iPhone 5 dans de bonnes conditions d'éclairage, mais l'image est tout de même relativement détaillée et propre, et les couleurs plutôt fidèles.
Même constat sur la vidéo : on est certes limité au 720p, mais les vidéos produites sont fluides, précises et pêchues. Il faudra en revanche passer par les options pour désactiver la mise au point à l'infini, réglage par défaut qui ne permet pas de sélectionner le sujet à mettre au point à la volée.