Le Veilleur d'écran(s) season finale 7 celles dont on ne parlera pas

Il y a des séries cultes ou mémorables qui ne trouvent pourtant pas leur place dans la rubrique du Veilleur d'écran[s], et ce, pour différentes raisons. Pour conclure cette saison 7, voici donc une quinzaine de séries incontournables ou pas, mais qui méritent bien quelques mots et un peu de votre attention.

Le veilleur d'écran[s] S07E13 📺 : Les meilleures séries dont on ne parlera pas dans le Veilleur d'écran[s]

Dans un contexte où l'offre en matière de séries n'a jamais été aussi pléthorique, le Veilleur d'écran[s] se propose d'être votre guide à travers les saisons. Qu'il s'agisse d'une ancienne série aujourd'hui culte, d'un carton récent ou d'un show plus anonyme, cette chronique vous aidera à ne perdre votre temps qu'en bonne compagnie.

Nous voici arrivés à la fin de la septième saison du Veilleur d'écran[s]. Comme toujours, cette conclusion est l'occasion de proposer un épisode spécial et de nous intéresser non pas à une, mais à plusieurs séries…

Et cette fois, nous allons parler de shows qui ne seront probablement jamais évoqués dans des épisodes individuels. S'y trouvent notamment des séries tellement populaires qu'elles n'ont pas besoin de coup de projecteur, ou des « cas particulier » dont j'ai adoré le démarrage, mais dont j'ai finalement abandonné le visionnage, par exemple.

Vous l'aurez compris, c'est une totale excuse pour évoquer malgré tout des œuvres marquantes et appréciées, au moins dans une certaine mesure. Aussi, histoire d'alimenter le chaos de cette sélection, je précise d'entrée de jeu que rien n'est classé. Bien sûr, vos regards et vos suggestions sont bienvenus en commentaires !

Game of Thrones

Est-il bien utile de dédier une chronique entière à cette petite série HBO méconnue ? J'en doute. Reste que malgré un sérieux ventre mou et un final, disons imparfait, il y aura eu un avant et un après Game of Thrones dans le monde des séries. Avec son ambition démesurée et les moyens qui vont avec, ses personnages charismatiques, son casting solide et ses nombreuses scènes épiques, la série de fantasy a profondément impacté le paysage télévisuel.

Outlander

La saison 6 est attendue pour 2022, mais en ce qui me concerne j'ai abandonné Outlander en début de saison 4. Malgré son histoire d'amour centrale (thématique qui n'est pas vraiment ce que je préfère en temps normal), j'ai adoré les deux premières saisons de cette série qui donne envie de voyager en Ecosse. Son casting est fort sympathique, son approche du voyage dans le temps, intrigante, et sa musique par Bear McCreary, est excellente… Mais le show a fini par me lasser tant ses intrigues tournent en rond.

Killing Eve

Renouvelée pour une quatrième et ultime saison, Killing Eve fait partie de ces séries dotées d'un démarrage en fanfare qui s'effondrent malheureusement par la suite. C'est simple, j'ai autant adoré sa première saison que je me suis fermement ennuyé devant la deuxième, au point de ne jamais lancer la troisième. Peut-être que l'histoire souvent explosive de ces deux femmes, impeccablement incarnées soit dit en passant, redécolle dans les épisodes que je ne verrai pas, je vous laisserai me le dire.

Project Blue Book

J'ai aussi abandonné Project Blue Book d'ennui durant sa deuxième et dernière saison. Pourtant, son concept initial, basé sur des faits réels des années 50's et 60's, dans lesquels l'US Air Force enquête sur des événements liés à des OVNI, avait de quoi intriguer. Le lent déploiement du fil rouge, l'ambiance et le casting assez convaincants n'ont toutefois pas suffit à sauver l'ensemble, et la série manquait cruellement de vie pour vraiment captiver le spectateur. Dans le même genre, mais avec de l'humour, je vous conseille donc de lui préférer la française OVNI(s).

Designated Survivor

Voilà une série qui aurait peut-être dû adopter un format plus compact en une saison. Les premiers épisodes de Designated Survivor font montre d'une véritable efficacité or le thriller politique porté par Kiefer Sutherland n'a pas su s'arrêter à temps, et je m'en suis de plus en plus désintéressé, n'arrivant pas à visionner plus de quelques épisodes de sa saison 2, sur 3, visiblement légèrement meilleure.

Assassination Classroom

Les animes qui durent 350 saisons (de trop), ce n'est pas rare. Les animes qui tirent déjà en longueur et se montrent très répétitifs dès la deuxième saison, c'est (heureusement) un peu plus rare. C'est pourtant le cas d'Assassination Classroom, que je n'ai pas réussi à terminer malgré sa solide première saison et son pitch aussi débridé que mystérieux. Ces élèves qui doivent tuer leur prof alien invincible mérite malgré tout le début d'un coup d'œil, au moins ça.

The Wire

Je ne parlerai pas de The Wire (Sur Ecoute en VF) dans Le Veilleur d'écran[s] pour deux raisons. La première, c'est qu'il s'agit d'une série culte qui n'a pas vraiment besoin que l'on reparle d'elle. La seconde, c'est que malgré ses nombreuses qualités (casting incroyable, propos et scénario aussi réalistes que marquants…), c'est une série que je n'ai jamais réussi à terminer. Je dois bien l'admettre, je n'ai jamais eu le courage de lancer la quatrième saison du show de David Simon, et je doute de l'avoir un jour. C'est comme ça, personne n'est parfait…

The Office

Durant neuf saisons, la sitcom/mockumentary The Office aura alterné les passages hilarants et gênants. Absolument culte - c'est d'ailleurs probablement le titre le plus connu au monde dans ce genre - une chronique ne serait pas suffisante pour évoquer la série de NBC, qui n'a d'ailleurs pas vraiment besoin que l'on parle d'elle davantage. Et si par chance vous n'avez jamais vu les aventures professionnelles et personnelles des employés de Dunder Mifflin, direction Prime Video.

Dexter

Peut-être que la saison 9 de revival à venir en fin d'année sera tellement exceptionnelle que l'on parlera finalement de Dexter dans Le Veilleur d'écran[s], mais j'en doute. En effet, si le thriller de Showtime a proposé des passages incroyables, notamment dans ses débuts et en saison 2, il a aussi été à l'origine de certaines des pires saisons vues sur le petit écran et surtout de l'une des pires fins, toutes séries confondues. Difficile de vraiment la recommander, donc…

Stargate SG-1

Stargate SG-1 fait partie de ces quelques séries que je picorais avec plaisir mais au hasard à l'époque de sa diffusion sur M6. Je ne l'ai donc probablement pas vue en entier et c'est pourquoi je ne pourrais pas lui consacrer un article digne de ce nom (à moins de tout revoir, mais ai-je vraiment le temps pour ses 10 saisons ?). Toutefois ce n'est pas bien grave : la série de SF de Showtime est déjà suffisamment connue et appréciée aujourd'hui pour que l'on puisse en parler en dehors des sentiers journalistiques.

Californication

Avant Lucifer, Tom Kapinos était surtout connu pour Californication. Pendant sept saisons, la série Showtime montrait le quotidien alcoolisé et peu responsable de Hank Moody (le solide David Duchovny), un romancier new-yorkais toujours dans l'excès. Mais si la série renferme des moments véritablement incroyables, elle s'est aussi terminée n'importe comment et n'est assurément pas à mettre devant tous les yeux. Je la juge en tout cas un peu trop provocante pour une chronique… Non ?

Blue Mountain State

Blue Moutain State est ma définition même de la série « plaisir coupable ». J'avais dévoré ses trois saisons lors de leur diffusion il y a 10 ans maintenant, et comme les films American Pie dont elle s'inspire régulièrement sans se cacher, je ne suis pas sûr que son humour me fasse encore rire aujourd'hui. Plutôt que d'en avoir le cœur net, je préfère garder les formidables souvenirs que j'ai de cette série débilement assumée sur des élèves sportifs d'université…

Awake

Je n'ai malheureusement pas assez de souvenirs de l'unique saison d'Awake pour en écrire une chronique complète. J'avais certes beaucoup aimé son étrange histoire, centrée sur un père de famille qui alterne entre deux réalités pour encaisser les conséquences d'un accident de voiture avec sa famille. C'est aussi là que j'ai découvert l'incroyable acteur Jason Isaacs. Vous savez quoi ? Peut-être que je m'y replongerai un jour pour en parler dans le Veilleur, finalement !

Breaking Bad

Je l'aurais abandonnée deux fois avant d'en venir à bout, tant certains passages m'ont ennuyé. Mais Breaking Bad est malgré tout une grande série, grâce à son incroyable dernière saison notamment, à son solide casting et ses personnages mémorables, et parce qu'elle nous a ensuite donné Better Call Saul. Mais, une fois encore, le show d'AMC a-t-il bien besoin d'une chronique ?

Sherlock

Malgré sa mitigée saison 4, Sherlock est probablement l'une des meilleures séries anglaises parmi les plus connues. Enfin, « série » bien que chaque saison soit composée de trois épisodes d'1 h 30. Je vous conseille toutefois de ne pas vous arrêter à ce format un peu contraignant, car le show porté par Benedict Cumberbatch et Martin Freeman est extrêmement bien rythmé et écrit, multipliant les personnages et moments cultes. L'œuvre modernise avec brio les aventures du personnage de Sir Arthur Conan Doyle et rien en me ferait plus plaisir que son retour sur nos écrans.