I believe I can fly
Voir les créateurs des célèbres jeux Journey et Flower sortir un titre sous mobile a attisé notre curiosité. Nous ne nous sommes pas fait prier pour télécharger “Sky - Enfants de la Lumière” sur nos smartphones, et nous faire emporter par son monde enchanteur. On vous fait une petite visite guidée du pays des rêves.Sky nous met dans la peau d'un Enfant de la Lumière, dont la mission est de répandre l'espoir à travers un royaume désolé, dans le but de renvoyer les étoiles tombées vers leurs constellations.
Plus concrètement, vous allez devoir explorer le royaume en volant à travers cet univers onirique pour collecter de la lumière et ainsi la restituer aux esprits perdus à travers les différents niveaux du jeu.
Pour libérer ces esprits, vous devrez vous rendre dans les différents temples et les aider à réaliser un rituel en leur apportant la lumière, libérant ainsi les étoiles. Une fois le rituel accompli, vous pouvez passer à la zone suivante du jeu.
Un gameplay lumineux
Le gameplay de “Sky - Enfants de la Lumière” est d'une simplicité enfantine. Deux boutons tactiles de chaque côté de l'écran servent à orienter la caméra et avancer, sur terre comme dans les airs.Le gameplay étant basé sur la lumière, cette dernière peut être cumulée, à la manière de points d'expériences. La lumière vous permettra de débloquer des bougies que vous pourrez échanger contre des accessoires (des coiffures par exemple), pour changer le look ou offrir des capacités temporaires à votre personnage.
Un vrai free to play
Jeu mobile oblige, les développeurs de chez “That Game Company” ont opéré un virage free to play. Non, ce n'est pas un gros mot, même si certains éditeurs en usent et en abusent.Pas d'inquiétude à avoir, “Sky - Enfant de la Lumière” qui est un jeu jouable de manière 100% gratuite et sans aucune restriction.
Le modèle économique est en effet très sain. Le jeu propose d'acheter des packs avec du vrai argent, pour acheter la fausse monnaie du jeu.
Vous pourrez ainsi doubler vos réponses, obtenir des bougies supplémentaires ou des accessoires pour booster vos capacités.
Heureusement, aucune de ces options n'est obligatoire et ne rien acheter ne vous restreindra jamais dans votre aventure. Nous sommes bien en présence d'un jeu réellement gratuit.
Les développeurs mettent également en place des évènements saisonniers pour renouveler l'intérêt du titre une fois les niveaux principaux du jeu terminé (cela ne vous prendra pas plus de quatre heures pour terminer l'aventure principale).
Une claque visuelle
Si vous avez déjà joué à Journey, vous savez à quel point les univers oniriques dans lesquels on évolue sont visuellement sublimes.Sky ne fait pas exception en nous plongeant dans un monde où l'on glisse sur les nuages tel un oiseau. Une vraie sensation de liberté et une claque visuelle à chaque nouvel environnement.
Ce n'est surement pas le jeu mobile le plus fin visuellement, mais c'est surement l'un des plus réussis en matière de réalisation artistique.
Verdure, fleurs, nuage, montagne oiseau, soleil, lumière éblouissante, etc. C'est bien simple, on a l'impression de se promener dans un rêve éveillé.
La bande-son n'est pas en reste et colle parfaitement à l'univers graphique. Dès le début du jeu, ce dernier indique clairement que “Les sons représentent plus de la moitié de l'expérience”.
Il est donc fortement conseillé de jouer à “Sky - Enfant de la Lumière” avec un casque ou des écouteurs.
Vous n'êtes pas seul
Le jeu comporte un volet multijoueur dans la mesure ou vous ne serez pas le seul avatar à parcourir ce monde.Vous pouvez évoluer aux côtés d'autres joueurs, leur parler grâce au chat (textuel uniquement) et si le cœur vous en dit leur offrir des bougies pour devenir amis avec et partager un bout d'aventure ensemble.
Un aspect multijoueur optionnel optionnel, mais qui ajoute de la vie à ce vaste univers et à ces panoramas grandioses dans lesquels on pourrait autrement se sentir un peu seul.
Tester Sky - Enfants de la lumière, c'est se laisser emporter dans un doux rêve que l'on aimerait voir durer un peu plus longtemps.
