Le ministre de l'Economie et des Finances, a ainsi dit prendre « acte de la décision des magistrats instructeurs chargés du volet non-ministériel du dossier de l'arbitrage Tapie de mettre en examen Stéphane Richard ». Pierre Moscovici évoque les « incidences possibles » de cette décision sur la situation du dirigeant et demande à ce que le conseil d'administration d'Orange soit convoqué « dans les meilleurs délais ».
Dans un communiqué, il précise également que le seul intérêt de l'entreprise devra être pris en compte et que l'Etat tout comme d'autres actionnaires institutionnels comme la CDR et l'EPFR se sont déjà portés partie civiles. Plus tôt, le Premier ministre avait déjà annoncé la réunion du conseil d'administration du groupe.
Interrogée jeudi matin sur RTL, Fleur Pellerin est allée un cran plus loin, en déclarant que « la question est posée » au sujet du maintien de Stéphane Richard à la tête de l'opérateur.
Mise à jour
François Hollande a laissé entrevoir la position de l'Etat actionnaire au sujet de la direction d'Orange. Interrogé par M6 dans le cadre de l'émission Capital, le chef de l'Etat a précisé : « Je ne veux rien faire qui déstabilise cette entreprise. Tant qu'il peut être dirigeant sans que la procédure judiciaire l'entrave, il le restera ».
Le Président de la République a également précisé que Stéphane Richard peut rester à son poste « dès lors que la procédure judiciaire lui permet encore d'être dirigeant de l'entreprise ». La réponse formelle sera connue ce lundi, date de la tenue d'une réunion du conseil d'administration.
Version initiale de l'article publié le 13/06/2013 à 09h09