Android est aujourd'hui le système d'exploitation le plus utilisé sur plateforme mobile, smartphones et tablettes. Racheté par Google en 2005, il a été amélioré au fil des années et n'a laissé aucune chance à ses concurrents. Face à lui, seul iOS d'Apple a survécu, laissant des alternatives comme Windows Phone ou webOS sur le carreau. Si bien que vous si n'achetez pas un iPhone, vous acheterez forcément un smartphone Android.
Entrée de gamme, premium, formats compacts, grands écrans, et même maintenant smartphones pliables, Android s'adapte à toutes les possibilités hardware. L'OS a même été décliné pour les téléviseurs ou les automobiles, mais l'objectif n'est pas de nous attarder sur ce genre de solutions ici.
Nous allons plutôt apprendre comment maîtriser à la perfection Android et révéler tous ses secrets. Car si l'interface est facile à prendre en main, il existe une multitude de subtilités pas forcément connues et qui pourtant facilitent bien la vie.
Nous allons tenter d'être le plus clairs possible sur les différentes marches à suivre, la difficulté résidant dans le volume impressionnant de versions d'Android, entre mises à jour et surcouches. Mais pas de panique, nos conseils valent généralement pour la plupart des utilisateurs, quelle que soit leur variante de l'OS.
Android : le système d'exploitation le plus utilisé au monde
Selon les statistiques du cabinet d'analyses IDC, les parts de marché d'Android pour le secteur des smartphones sont de 86,6% en 2020, contre 13,4% pour iOS. Le système d'exploitation des iPhone et aujourd'hui seul concurrent de l'OS mobile de Google. L'institut estime que cette part va encore légèrement augmenter ces prochaines années. Il faut dire qu'Android a la cote dans les pays en voie de développement, comme l'Inde par exemple, où la demande est désormais plus élevée que dans les pays occidentaux.À l'heure où ces lignes sont écrites, la dernière version majeure de l'OS est Android 10. Pour la première fois, Google a décidé d'abandonner les noms de dessert (Android 7 Nougat, Android 8 Oreo, Android 9 Pie...) pour se donner une image plus sérieuse et clarifier son système de mises à jour. D'ailleurs, on a désormais droit à une mise à jour importante par an désormais, généralement fin août ou début octobre pour le lancement officiel sur les premiers smartphones compatibles. Auparavant, on avait deux updates annuels (Oreo 8.0 et 8.1 par exemple). Et encore avant, il n'y avait pas vraiment de règle. Tout est plus simple et mieux organisé maintenant.
Le principal défaut d'Android par rapport à iOS concerne sa répartition. Les nouvelles mises à jour tardent à être déployées par les constructeurs de smartphones tiers, et les mobiles vieux de deux ans n'y ont souvent tout simplement jamais droit. On se retrouve donc avec un éclatement du marché, avec Android 8 Oreo et Android 9 Pie qui restent plus installés qu'Android 10 plusieurs mois après la sortie de ce dernier. C'est le prix à payer pour bénéficier d'autant de variété dans les produits. À noter que Google a lancé le Project Treble en 2017 avec le déploiement d'Android Oreo. Il s'agit d'une refonte de l'architecture du système d'exploitation permettant de simplifier le travail de suivi logiciel des fabricants. La situation à l'égard des mises à jour s'améliore peu à peu depuis l'arrivée de Treble.
Android, s'il a eu tendance à se renfermer sur lui-même depuis quelques années, reste un OS relativement ouvert, surtout si on le compare au système cloisonné et imperméable d'iOS. C'est pourquoi il est devenu la solution préférée des bidouilleurs et des amateurs de personnalisation. Google tente de trouver un équilibre entre sécurité et liberté, pas une mince affaire. Longtemps considéré comme le système d'exploitation des virus, malwares et failles de sécurité, Android est bien plus protégé désormais, mais au prix de l'amenuisement de son historique ouverture. Aujourd'hui, le root est beaucoup moins pratiqué (mais aussi moins nécessaire) que dans le passé par exemple.
Chaque version de l'OS a apporté une pierre à l'édifice qu'est devenu Android aujourd'hui. On pense par exemple à Android Honeycomb 3.0, conçu pour le support des tablettes, qui a difficilement démarré mais s'est repris à force de mises à jour pour s'améliorer. C'est pourquoi il est important de savoir comment configurer et maintenir à jour son smartphone Android pour profiter de la meilleure expérience disponible. À noter qu'il est parfois difficile de poser une date sur l'arrivée d'une fonctionnalité sur Android. Certaines “nouveautés” étaient en effet ajoutées par les constructeurs via leur surcouche maison bien avant leur intégration à Android Stock (la version pure d'Android, utilisée sur très peu de smartphones, généralement entrée de gamme). Et voici justement une transition toute trouvée pour vous parler des différentes surcouches Android.
Android et les surcouches
Android est sans doute l'un des systèmes d'exploitation parmi les plus modifiés et personnalisés par les fabricants de hardware qui optent pour l'OS mobile de Google. Sur Windows, les constructeurs se contentent de préinstaller une série de logiciels. C'est le cas aussi sur Android, mais les marques ne s'arrêtent pas là : elles changent également l'ensemble de l'interface et des menus et ajoutent ou modifient des fonctionnalités. C'est ce qu'on appelle une surcouche.Samsung a One UI, Huawei a EMUI, Xiaomi a MIUI, OnePlus a Oxygen OS, Oppo et Realme ont Color OS etc. Même Google n'équipe pas ses propres smartphones Pixel de la version de base d'Android. Ils ont eux aussi droit à une surcouche créée spécialement pour cette gamme. Au final, très peu d'appareils embarquent ce qu'on appelle Android Stock. Il existe des modèles entrée de gamme qui s'en contentent, comme chez Nokia (HMD) par exemple. Cela a le mérite de faciliter le travail des développeurs en matière de suivi logiciel.
L'avantage est que les utilisateurs ont le choix parmi une grande variété d'interfaces. Certains sont des inconditionnels d'Oxygen OS, d'autres ne jurent que par la surcouche de Samsung (One UI a remplacé Samsung Experience, qui prenait elle-même la suite de TouchWiz).
Mais cela apporte aussi des inconvénients. On se retrouve notamment avec des applications qui font doublon entre celles de Google et celles du constructeur : client mail, bloc-notes, calendrier, météo, navigateur... autant de services qu'on retrouve deux fois sur de nombreux smartphones Android. Et très souvent, il est impossible de supprimer des applications du fabricant, encombrant inutilement la page d'accueil, le tiroir d'applications ou encore l'espace de stockage.
Il n'est pas rare que des éléments de design et des fonctionnalités populaires ajoutées sur certaines surcouches se retrouvent par la suite sur Android Stock. Certaines marques sont très proches et à l'écoute de leur communauté afin de proposer à leurs utilisateurs l'interface dont ils rêvent. C'est notamment le cas de OnePlus, qui propose des programmes bêta et très actif sur ses forums.
Android : un système qui donne le contrôle à ses utilisateurs
Android ne laisse plus la main à ses utilisateurs à 100% comme dans le passé pour des raisons de sécurité et de contrôle de son écosystème, mais reste bien plus permissif qu'iOS. Il est ainsi possible de télécharger des applications qui ne sont pas disponibles sur le magasin officiel (Google Play Store) via des stores alternatifs ou des fichiers APK et de modifier bon nombre de paramètres sur son appareil.Donner autant de liberté et de permissions à tous les utilisateurs, même à ceux qui ne sont pas vraiment conscients de ce qu'ils font, est par contre une politique qui a ses limites. Il n'est pas conseillé de télécharger des fichiers depuis des sources inconnues ou peu fiables, ou encore de rooter son smartphone lorsque l'on a des connaissances limitées en informatique et du système Android en particulier.
Les mauvaises manipulations peuvent ainsi entraîner des bugs, voire l'infection de l'appareil par des logiciels malveillants, qui pullulent sur le web. Si vous n'êtes pas sûr de ce que vous êtes en train de faire, contentez-vous du minimum, c'est-à -dire régler les paramètres qui ne sont pas cachés et installés des applications depuis le Play Store. Si vous êtes en possession d'un mobile Huawei récent, qui n'a pas accès au Play Store, vous pouvez passer par le magasin d'applications de la marque, mais faites bien attention à ce que vous téléchargez. Vous pouvez aussi passer par le site officiel de l'éditeur ou du développeur d'une app pour l'acquérir.
Mais même en prenant mille précautions, on peut parfois se faire avoir. Google retire chaque année des centaines d'applications de son magasin contenant des malwares et virus, même le Play Store n'est pas fiable à 100%. Dans de rares cas, une app peut faire planter votre device. Mais heureusement, il existe des solutions et nous vous expliquons comment débugger et réparer un smartphone sous Android.
Interface Android
Comme nous l'avons expliqué plus haut, chaque constructeur propose sa propre surcouche à Android. De plus, les utilisateurs possèdent les autorisations nécessaires pour modifier eux-mêmes des éléments d'interface. Enfin, il existe des applications baptisées “launchers” qui permettent de bénéficier d'une interface conçue par des développeurs tiers. Ces logiciels sont souvent hautement personnalisables, et chaque utilisateur peut donc créer sa propre UI, unique.Face à cette diversité, nous allons nous attarder principalement sur les écrans élémentaires nécessaires à la bonne compréhension et maîtrise d'un smartphone sous Android. Nous allons passer en revue les éléments qui sont communs à la majeure partie des interfaces.
L'Ă©cran de verrouillage
L'écran de verrouillage permet d'accéder à quelques informations rapidement sans avoir à débloquer son smartphone par l'une des méthodes d'authentification disponibles : PIN, mot de passe, schéma, empreinte digitale ou reconnaissance faciale. On y voit des données essentielles comme le niveau de batterie, l'heure, la date ou les dernières notifications entrantes.
Le lockscreen est parfaitement personnalisable. Il s'adapte au thème que vous avez choisi et il est possible de modifier l'image d'arrière-plan, qui peut être différente du fond d'écran de page d'accueil.
L'Ă©cran d'accueil
La page d'accueil est l'interface que l'on voit après avoir débloqué le smartphone. Elle est pensée pour donner un accès rapide à tous les services les plus utilisés et est totalement personnalisable. On y retrouve généralement les widgets les plus importants (heure et date, météo), la barre de recherche Google avec Google Assistant et recherche vocale, ainsi qu'une sélection de raccourcis vers les applications les plus importantes.
En superposant des applications, il est possible de créer des dossiers afin de ne pas trop encombrer l'écran et de s'organiser. On peut ainsi regrouper tous les services Google ensemble, les plateformes de SVOD entre elles, mettre les réseaux sociaux ou les applications de messagerie ensemble... Certaines interfaces proposent également un tiroir d'applications, dans lequel on retrouve l'ensemble des apps. Ce système permet de reléguer des applications peu utilisées dans le tiroir pour laisser de la place aux autres sur l'accueil.
Nous avons également en bas de l'écran un dock, dans lequel il est généralement possible d'intégrer cinq raccourcis d'application. Ce dock est inamovible et reste affiché même après un swipe vers un écran latéral. Il faut donc y positionner les applications dont on a le plus souvent recours ou dont on veut l'accès le plus rapide possible.
Tout est absolument customisable. Chaque élément peut être déplacé, ajouté ou supprimé à la guise de l'utilisateur. Des thèmes permettent de modifier l'esthétique des icônes et widgets pour obtenir une expérience des plus personnalisées. Le fond d'écran est bien entendu indépendant de celui utilisé pour l'écran de verrouillage et il est possible de mettre n'importe quelle image.
Les widgets
Les widgets sont des éléments d'interface affichant des informations sans avoir besoin d'entrer dans une application : météo, activité du compte bancaire, prochain bus qui arrive à l'arrêt à côté de chez soi, agenda, lecteur de musique... Les possibilités sont nombreuses et ils permettent d'accéder rapidement à certaines données.
Les widgets peuvent être placés n'importe où sur la page d'accueil, au milieu des applications, dans un coin, en haut , en bas... à vous de choisir ! Leur taille varie selon la fonctionnalité proposée. Vous pouvez également créer une page consacrée uniquement aux widgets pour ne pas mélanger ceux-ci avec les raccourcis d'application.
Pour ajouter des widgets, il suffit de rester appuyer longuement dans un espace vide sur la page d'accueil et de sélectionner “Widgets”. Vous pouvez alors choisir parmi la sélection proposée. Il y a les widgets par défaut (du constructeur et de Google) ainsi que les widgets proposés par les applications tierces que vous avez installés (Netflix, Spotify, WhatsApp... par exemple).
Le centre de notification
Pour ouvrir le centre de notification, il suffit de dérouler la barre de notification en l'accompagnant de haut en bas avec le doigt. Vous avez alors accès à des raccourcis de paramètres dont on a souvent besoin : mode avion, WiFi, données mobiles, lampe torche, Bluetooth, GPS, rotation de l'écran... Les icônes de raccourci peuvent être aménagées selon les préférences. Cette partie du centre de notification est appelée centre de contrôle sur iOS.
En dessous, il est possible de régler la luminosité de l'écran manuellement si la fonctionnalité d'ajustement de la luminosité ne vous convient pas. Et ensuite, on retrouve l'ensemble des notifications, ces messages qui vous préviennent que vous avez quelque chose à aller voir dans telle ou telle application ou qui affichent une information (météo, score de football...).
Désormais, il est possible d'afficher directement des contenus dans le centre de notifications, permettant de ne pas entrer dans l'app et gagner du temps. On peut lire des mails ou des messages WhatsApp par exemple. Le système de réponse rapide donne aussi la possibilité de répondre directement depuis le centre, encore une fois sans basculer vers l'appli en question.
Les notifications apparaissent aussi sur l'écran de verrouillage ou l'Always-On display, mais il n'est logiquement pas possible d'interagir avec elles dans cette situation, elles apparaissent seulement en guise d'avertissement. L'affichage des notifications lorsqu'on utilise déjà une application diffère selon les surcouches. Il est généralement possible de lire une partie du message, qui reste relativement discret. Par défaut, et cela peut être embêtant si on écoute de la musique ou regarde une vidéo, le volume sonore baisse à la réception d'une notification. Certaines surcouches proposent justement un “mode gaming” paramétrable qui fait office d'option “Ne Pas Déranger” en jeu pour éviter de voir arriver une notification et de perdre le son en pleine partie.
Les services Google
Même sans surcouche, Android reste un OS relativement complet qui dispose de nombreuses fonctionnalités natives allant de l'utile à l'indispensable. Pour exploiter au mieux son smartphone, il convient donc de savoir comment maîtriser toutes les fonctionnalités de son smartphone Android.On retrouve notamment en première ligne les services de Google, véritable plus-value qui permet d'enrichir l'expérience des utilisateurs. On le voit d'ailleurs avec Huawei, qui a bien du mal à vendre ses smartphones privés des applications Google en Europe.
Notons que certaines applications natives se sont retrouvées reléguées dernièrement. Elles ne sont plus préinstallées sur les smartphones mais doivent être téléchargées via le Play Store. Cela a le mérite de moins encombrer les appareils d'app peu utiles pour de nombreux utilisateurs et qui se retrouvent de plus souvent en double avec la surcouche du fabricant.
Google Assistant
L'assistant vocal intégré par défaut sur les smartphones Android est Google Assistant, l'équivalent de Siri sur iOS et par ailleurs principal concurrent d'Alexa d'Amazon sur le secteur de la domotique. Pour l'activer, il suffit de précéder une commande de “Ok Google” ou “Hey Google”.
Les possibilités sont gigantesques. Par la voix, vous pouvez utiliser Google Assistant afin d'ouvrir une application, faire une recherche web, passer un appel, écouter de la musique, programmer une alarme, traduire, consulter la météo, demander des résultats sportifs ou l'actualité ou encore gérer les objets connectés du domicile.
Google Assistant est mis en avant sur la majorité des smartphones Android du marché. Mais le numéro un de l'industrie, Samsung, essaie quant à lui de pousser sa propre solution : Bixby. Idem du côté de Huawei, qui travaille sur son propre assistant étant donné qu'il n'est pas autorisé à utiliser celui de Google.
Google Pay
Google Pay est né de la fusion en 2018 des services Google Wallet et Android Pay. Il s'agit d'un système de portefeuille électronique permettant le paiement en ligne et en physique sans contact par NFC. Il est également possible d'y intégrer directement ses cartes de fidélité, titres restaurant ou ses coupons de réduction.
Google Pay est compatible avec de nombreuses banques en ligne (Boursorama Banque, Revolut, Orange Bank, N26...), mais n'est pas encore supporté par bon nombre d'établissements bancaires traditionnels en France, qui ont de leur côté lancé leur propre solution avec PayLib. Pour les possesseurs d'un smartphone Samsung, le fabricant met en avant sa propre application : Samsung Pay.
Pour payer sans contact avec Google Pay, plusieurs barrières se dressent. Il faut d'abord que le commerçant accepte ce mode de paiement. Ils sont de plus en plus nombreux à le faire, mais ce n'est pas systématique. Il faut ensuite que le smartphone utilisé soit équipé d'une puce NFC. Là encore, si la plupart des appareils récents en embarquent une, l'intégralité du parc de mobiles ne possède pas une puce NFC.
Le service est sécurisé. Pour les montants supérieurs à 30 euros (comme pour les cartes bancaires sans contact), l'utilisateur doit s'authentifier et déverrouiller son smartphone pour que le paiement passe.
Vous pouvez regrouper autant de cartes bancaires, physiques ou virtuelles, que vous le souhaitez sur Google Pay. Il vous faut par contre en choisir une “par défaut”. Pas de limite non plus pour les titres de transport, programmes de fidélité, et cartes cadeau.
Google Maps
C'est sans doute l'application pour laquelle Google peut être le plus fier, celle qui surpasse sur tous les points son pendant sur iOS, en l'occurrence ici Plan. Maps intègre une cartographie précise ainsi qu'un GPS et un système de navigation. À pied, en voiture, pour les transports en commun, et même pour trouver les stations de vélo et trottinettes électriques en libre-service, Google Maps est une référence.
Et il n'y a a pour que pour l'orientation que Google Maps tire son épingle du jeu. Le service devient de plus en plus une alternative à Trip Advisor : il nous conseille des endroits que nous pourrions aimer, nous enjoint à les noter, il est même possible de réserver une table depuis Maps. Et Google développe une fonctionnalité pour que Google Assistant appelle lui-même un restaurant ou un salon de coiffure pour prendre une réservation ou un rendez-vous.
Les cartes peuvent être téléchargées pour pouvoir se guider avec l'appli en mode hors connexion. Il est aussi possible de partager sa position en temps réel pour qu'un autre utilisateur puisse nous rejoindre ou qu'il puisse suivre notre progression. Nous avons aussi la possibilité d'enregistrer des lieux à visiter ou des favoris, entre autres fonctionnalités.
Bref, une application ultra complète qui a pris les bonnes idées de Waze et Trip Advisor, le tout regroupé dans une interface bien pensée où l'on trouve toutes les fonctionnalités simplement.
Un immense catalogue d'applications avec le Play Store
Il y a beaucoup plus d'applications disponibles sur Android que sur iOS, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, le Google Play Store a une politique moins restrictive que l'App Store d'Apple. Certaines applications qui ne peuvent pas être acceptées sur l'App Store peuvent donc se retrouver sur le Play Store. Il y a aussi le fait que les développeurs peuvent vouloir se concentrer sur Android car le système d'exploitation a une plus grande part de marché. Ou plus simplement parce qu'ils ont des connaissances plus poussées sur le développement sur Android. Et enfin, iOS se limite aux applications de l'App Store, là où Google autorise les sources externes via d'autres magasins d'applications et le téléchargement de fichiers APK.
Depuis plusieurs années, Google a beaucoup œuvré à restreindre l'influence de ces sources externes et à sécuriser son Play Store. Ce dernier accueille désormais bien moins d'app dangereuses, mais certaines passent malgré tout dans les mailles du filet, et peuvent mettre en danger les appareils des utilisateurs.
La firme de Mountain View a aussi durci sa politique en termes des autorisations accordées. Une application ne peut plus que demander aux utilisateurs des permissions dont elles ont vraiment besoin pour leur fonctionnement. Hors de question d'accéder aux contacts pour une app de SVOD par exemple.
Mais attention, ce vaste volume d'applications ne doit pas vous faire perdre la tête. N'installez que les apps dont vous avez vraiment besoin. Autrement, vous risquez de ralentir votre smartphone, de perdre en autonomie et d'occuper votre espace de stockage. Sans parler du bazar dans le tiroir d'applications et la page d'accueil, ainsi que les notifications intempestives de ces applis. Nous vous en disons plus à ce sujet dans notre dossier qui vous apprend comment gérer les applications de son smartphone Android à la perfection.
Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.
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