Une nouvelle étude montre que la fréquentation des réseaux sociaux par les moins de 13 ans enregistre une jolie baisse.
La question des jeunes sur internet inquiète les gouvernants depuis quelques années, que ce soit à cause de la trop grande accessibilité du contenu pornographique, ou des effets néfastes des réseaux sociaux. Dans cette idée, une majorité numérique a été décidée, afin d'empêcher les moins de 15 ans de s'y inscrire sans autorisation parentale. Mais si l'on en croit cette dernière étude, les jeunes s'éloigneraient d'eux-mêmes de ces plateformes.
Une forte baisse de la fréquentation
Qui l'aurait cru ? Les moins de 13 ans vont moins sur les réseaux sociaux. C'est ce que montre l'étude de l'agence Heaven, dont le baromètre 2023 sur l'utilisation des réseaux sociaux par les jeunes de 11 et 12 ans en France a beaucoup étonné.
En effet, selon ce dernier, la population ciblée a beaucoup moins utilisé les grandes plateformes que l'année précédente. Ils étaient ainsi l'an dernier 87 % à fréquenter ces réseaux, contre 71 % en 2023, soit une chute de 16 points en une année ! Pour Heaven, ce résultat serait à la fois dû à une prise de conscience plus grande de la part des parents et à une action plus soutenue des réseaux sociaux dans le bannissement des plus jeunes.
TikTok, première victime !
Et preuve que la question de la relation des plus jeunes au numérique a évolué, Heaven indique que les jeunes de 11 et 12 ans sont équipés à 80 % de smartphones, contre 85 % en 2022. Et même chez les enfants, la conscience des dangers des réseaux sociaux commence à se montrer. Ils sont ainsi 27 % à trouver qu'ils passent trop de temps sur les réseaux sociaux.
Parmi les grands perdants de cette bonne nouvelle, on retrouve TikTok, dont l'utilisation a chuté dans ce public de 21 % en un an, suivi de près par Snapchat avec un recul de 20 %. Parmi les plateformes qui résistent, YouTube est à la première place, son taux de pénétration de cette démographie étant de 60,5 %. L'application de messagerie WhatsApp occupe, elle, le second rang, avec un taux de pénétration à 43 %.
Source : Les Échos
