Netronix : Taïwan veut casser les prix de l'e-Book

Alexandre Laurent
Publié le 05 juin 2008 à 13h07
La société taïwanaise Netronix estime que Taïwan a un rôle à jouer dans les développement du phénomène e-book, ou livre électronique, et se consacre l'élaboration de modèles capables de venir concurrencer les appareils de Sony ou iRex. L'objectif, pour elle, est dans un premier temps d'offrir des livres électroniques de qualité équivalente à celle de la concurrence, avant de négocier d'importants volumes pour pouvoir casser les prix et participer à leur démocratisation. Leur premier modèle, baptisé « My e-Book », est aujourd'hui proposé à 200 dollars pour mille unités, soit un prix public d'au moins 300 ou 350 dollars. Mais demain ?

Ce livre électronique offre un écran d'environ sept pouces, avec une résolution de 800 x 600 pixels. Très fin, il permettrait selon Netronix d'afficher jusqu'à 8.000 pages sans avoir à recharger la batterie. Comme ses concurrents, la firme utilise en effet une sorte d'encre électronique avec laquelle de l'énergie n'est nécessaire que pour rafraichir la page et modifier les contenus qu'elle affiche. Equipé de 128 ou 512 Mo de mémoire, cet e-book fait également office de baladeur MP3, et dispose d'une prie casque, ainsi que d'un connecteur mini USB.



Dans un second temps, Netronix ambitionne de mettre au point un nouvel appareil, dont la forme serait similaire et qui se situerait à mi chemin entre un livre électronique et un PC ! Pour ce faire, elle compte implémenter un véritable système informatique, qui serait capable de faire fonctionner Linux ou Windows CE. L'affichage serait alors remplacé par une dalle LCD à très faible consommation. En contrepartie, la luminosité serait également très faible... Intéressant sur le papier, le projet demande maintenant à être concrétisé. Verdict lors du Computex 2009 ?
Alexandre Laurent
Par Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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