Premier point, Orange utilisait le livre numérique de la gamme Iliad d'iRex alors que SFR lui préfère un autre terminal nommé GeR2 et conçu par la société française Ganaxa. Pour le reste, la technologie est la même avec un écran non rétro éclairé, un affichage des textes en noir et blanc et une autonomie d'une quinzaine de jours en utilisation classique. A noter au passage que le GeR2 de SFR est nettement plus compact que l'iRex d'Orange avec un écran adapté en conséquence de 6 pouces (contre 8,1 pour le terminal Orange) et un poids également revu à la baisse (175 grammes contre 380 grammes). Concernant sa compatibilité avec les réseaux sans fil, le « e-book SFR » n'est pas WiFi et se contente d'un module Bluetooth permettant, une fois lié avec un mobile Bluetooth, de télécharger les différents contenus proposés en 2G ou 3G.
Côté contenu, sept titres de presse seront référencés sur le livre numérique (Les Echos, Le Monde, L'Equipe, Le Parisien, Le Figaro et L'AFP) ainsi que sept acteurs du monde de l'édition (Dunod, Flammarion, Hachette, M21 éditions, Plon, Ramsay, Solar). Cette expérimentation qui durera trois mois permettra de tester les usages de ce terminal auprès de 100 mobinautes.
Détail intéressant non soulevé jusque là sur le terminal équivalent d'Orange, SFR a choisi dès maintenant d'adopter un système de sécurité drastique pour éviter tout piratage des ouvrages ou magazines proposés en téléchargement. « L'ensemble des contenus téléchargés sur « l'e-Book SFR » est protégé par un système de DRM. Chaque appareil dispose d'un numéro de série unique, les lecteurs sont ainsi identifiés et les fichiers contenant les ouvrages sont cryptés de façon à ce que seuls les lecteurs identifiés puissent les télécharger », précise SFR dans un communiqué de presse. L'opérateur prévoit de lancer une première offre commerciale basée sur les retours de cette expérimentation d'ici la fin de l'année.
« e-Book SFR »
