La souris serait en phase terminale
Steve Prentice fonde son analyse sur les progrès réalisés en matière d'interface homme/machine dans le secteur de l'électronique grand public et en particulier dans celui du jeu vidéo. Ce visionnaire fait entre autre référence à la Wiimote de la console de Nintendo ou à l'iPhone d'Apple qui intègrent accéléromètre, vibreur ou écran tactile multi-point, aux récents appareils photos qui reconnaissent visages et sourires ou encore aux dispositifs de contrôle par la pensée. Il donne également l'exemple d'un prototype de télévision développé par Panasonic qui reconnait l'utilisateur, charge ses préférences et reconnait ses mouvements.
L'analyste estime néanmoins que le clavier a encore de beaux jours devant lui et que malgré tous ses défauts rien ne le remplacera facilement. De quoi rassurer le vice président et directeur général du suisse Logitech qui, après avoir écoulé plus de 500 millions de souris en vingt ans n'est pas pressé de la voir disparaitre. Il concède à Steve Prentice l'apparition de nouvelles interfaces homme/machine, étant d'autant plus concerné que sa société en exploite déjà certaines, mais il considère qu'annoncer la mort prochaine de la souris est exagéré.
Enfin, les récentes déclarations de Steve Jobs et du directeur financier d'Apple iraient dans le sens des prédictions de Gartner. Selon certains sites spécialisés dans le domaine d'Apple, certains indices comme le non-renouvellement des Mighty Mouse ou de la gamme Cinema Display présageraient une hypothétique révolution pour l'interface homme/machine.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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