L'équipe a cherché à reproduire le schéma classique d'une batterie composée de deux électrodes (une anode et une cathode) séparée par une électrolyte. Pour ce faire, ils ont employé une technique appelée lithographie douce. Sur un matériau vierge, les scientifiques ont déposé plusieurs couches constituées de deux polymères qui font office d'électrolyte. Sur le polymère se trouvent des virus dont les gènes ont été modifiés afin de former une couche de protéines laquelle pourra collecter des molécules de cobalt. Ces virus forment l'anode.
« A notre connaissance, c'est la première fois que la technologie d'impression microcontact a été utilisée pour fabriquer et positionner des électrodes de micro batterie et la première à utiliser un assemblage de virus » déclare le Dr Paula Hammond. qui perçoit un potentiel d'utilisation énorme dans le domaine médical.
Par la suite, l'équipe envisage d'utiliser une culture de virus différente afin de former la cathode de la batterie. Angela M. Belcher qui travaille aussi sur ce projet ajoute : « nous sommes aussi intéressés pour intégrer ces batteries dans des organismes biologiques ».
Voici deux photos partagées par le MIT : à gauche se trouve le dispositif sur lequel les cavités ont été lithographiées. Plusieurs micro batteries de 4 micromètres de diamètre sont représentées sur la photo de droite.