Bonne nouvelle pour la bibliothèque numérique européenne: victime de son succès, elle a dû fermer dès son ouverture. Attendu depuis deux ans, ce service pensé dans le but de « préserver l'identité culturelle et le patrimoine de l'Europe », aurait enregistré près de « dix millions de clics par heure », d'après Viviane Reding, la commissaire européenne chargée de la société de l'information et des médias.
Le projet supposé concurrencer la Google Library, déjà bien avancée puisque lancée en 2004, rassemble des textes littéraires et philosophiques, des outils de travail (dictionnaires, encyclopédies...) ainsi que des millions d'objets culturels numérisés (photos, films, tableaux... ). D'après Viviane Reding, Europeana devrait « dépasser dix millions d'objets culturels d'ici 2010 ». Un nombre toujours insuffisant par rapport aux quelques 2,5 milliards de livres que possèderaient les bibliothèques européennes: seul 1% des livres des bibliothèques nationales européennes seraient disponibles sous forme numérique.
En comparaison, Google vient de dépasser les sept millions de livres numérisés. Reste que le service américain a tout d'abord outrepassé les droits d'auteur avant d'entamer une démarche plus louable en signant des accords avec diverses universités et éditeurs.
MAJ: Europeana ne devrait être accessible que courant décembre 2008.