Bruxelles invite les opérateurs mobiles signataires en 2007 d'un code de protection des mineurs, à intensifier leurs efforts. « Les opérateurs de téléphonie mobile doivent se montrer plus ambitieux en ce qui concerne l'efficacité des mesures de protection des mineurs dans tous les pays européens, d'une part, et la transparence de la classification des contenus, d'autre part », a déclaré la commissaire européenne Viviane Reding, lundi dans un communiqué.
En février 2007, à l'initiative de l'exécutif européen, les opérateurs de téléphonie mobile couvrant 96% des abonnés de l'UE ont signé le « cadre européen pour une utilisation plus sûre des téléphones mobiles par les adolescents et les enfants ». Les mesures préconisées (contrôle de l'accès des enfants aux contenus pour adultes, campagnes de sensibilisation, classification des contenus à caractère commercial, signalement des contenus illicites sur mobiles) s'inscrivent dans le cadre de codes nationaux dans 22 des 27 Etats de l'UE. Ces codes appliqueraient le code européen« à 90% ». Le code belge est très différent de l'accord-cadre. Quant au Luxembourg, à la Finlande, à Chypre et à l'Estonie, ils ne l'ont pas encore adopté.
Reding, commissaire en charge de la société de l'information et des médias, est particulièrement remontée contre les 12 opérateurs* qui offrent encore des contenus pour adultes « sans aucun contrôle d'accès ». La commissaire envisage de réexaminer la situation en septembre prochain « afin de vérifier si d'autres mesures doivent être prises. »
- Bouygues Telecom, Cosmote, Deutsche Telekom, Go Mobile, Hutchison 3G Europe, Jamba!, Mobile Entertainment Forum, Orange Group, Royal KPN, SFR, Telecom Italia, Telefonica Moviles, Telenor, TeliaSonera, Vodafone, Tele2 AB, Mobitel EAD, Belgacom Mobile, Mobilkom Austria, TDC Mobil Norden, Wind Hellas Telecommunications, Alands Mobiltelefon Ab, BTC Mobile EOOD (Vivatel), CYTA, P&T Luxembourg et Mobitel.