Chaque année, IBM et le magazine The Economist classent les nations numériques dans leur étude « e-Readiness ». En 2009, la France se place au 15e rang (22e en 2008) grâce à « ses infrastructures et à la stratégie gouvernementale ». Premier du classement? Le Danemark.
« La France a fait de nombreux progrès, au niveau des infrastructures et de la volonté politique de développement. Le point déterminant a été la généralisation des services en ligne mis en place par l'administration et l'adoption rapide de cette offre du service public par les citoyens. Sur ce critère, la France est 7e mondiale et 3e européenne », précise Éric Cabos, directeur du secteur Public IBM France, dans un entretien accordé au quotidien Les Échos.
Outre un trop faible budget consacré au numérique, la France doit encore progresser dans le domaine « des signatures électroniques et de la reconnaissance de l'identité », explique Éric Cabos. D'ailleurs, l'hexagone n'a pas toujours été très bien positionnée sur le podium de la modernité. Dans un récent classement de l'ITU sur le développement de la société de l'information, la France n'était que 23e, le trio de tête étant composé par la Suède, la Corée (19e de l'e-Readiness) et le Danemark.
L'e-Readiness prend en compte six grands critères : vision politique et gouvernementale, connectivité et infrastructure, business et environnement, environnement culturel et social, environnement politique et légal, adoption des technologies par les consommateurs et les entreprises.