La pièce de monnaie est placée quelques millimètres sous le capteur, de préférence LED ou infrarouge. Un effet de rotation lui est ensuite appliqué, pour que différentes portions de sa surface soient capturées. L'analyse est effectuée sur la face commune à toutes les pièces de deux euros, celle qui représente la carte de l'Europe. Les images sont ensuite passées au crible d'algorithmes qui les comparent à des images de référence pour déceler les éventuelles différences.
« La même opération pourrait être réalisée à l'aide d'une webcam, par exemple, mais ces capteurs présentent l'avantage d'offrir une petite taille, un très bas coût, et un angle de vision si réduit qu'il permet de capturer très simplement le relief des pièces de monnaie », explique au quotidien El Mundo Marcel Tresanchez, l'un des responsables du projet.
L'autre grand intérêt du capteur de souris est sa faculté à enregistrer les minuscules images nécessaires à la comparaison (30 x 30 pixels sur ces premiers prototypes) en quasi temps réel, de façon à pouvoir industrialiser le processus de vérification. En 2008, la banque centrale européenne et Bruxelles estiment avoir retiré de la circulation quelque 196.000 pièces en euro contrefaites. 155.000 d'entre elles étaient des pièces de deux euros.