Lime Wire est actuellement poursuivi par 13 maisons de disques. Elles accusent les développeurs du logiciel de favoriser le piratage et demande des dommages et intérêt qui s'élèvent à 476 millions de dollars. Mais, cette fois-ci, les développeurs du logiciel Peer To Peer n'ont pas décidé de se laisser faire comme les eDonkey et autres iMesh qui ont trouvé des accords avec les majors pour régler leurs différends.
Ainsi, Lime Wire a déposé une « contre-plainte », elle stipule que les maisons de disques ont créé une entente pour mettre sur pied un monopole lié au marché de la musique sur internet. « Les maisons de disques usent de pratiques anticoncurrentielles et cherchent à éliminer la plupart des services de partage Peer To Peer pour créer un monopole sur la musique numérique en ligne [...] Elles obligent également les services de téléchargement à travailler obligatoirement avec leurs systèmes de filtrage », précise la plainte.
Lime Wire annonce par ailleurs qu'il a développé son propre système de filtrage pour empêcher la propagation des morceaux pirates sur son réseau. Mais, les maisons de disques, auraient refusé de donner à Lime Wire les « metadata » permettant d'identifier clairement les morceaux.
Lime Wire termine en précisant que les maisons de disques encouragent principalement l'utilisation du service iMesh. Un service P2P payant et légal, qui serait désormais totalement contrôlé par les maisons de disques selon les développeurs de Lime Wire.
Souvent critiquées pour la qualité de leurs productions, les maisons de disques font la chasse aux pirates et aux services Peer To Peer
