Design et Ergonomie[/anchor]
Pas de surprise, Razer ne révolutionne pas la Mamba d'un point de vue design. La souris arbore des dimensions assez généreuses (peut être même un peu trop, pour les petites mains) et demeure optimisée uniquement pour la main droite. Razer avait semble-t-il appelé les joueurs gauchers à manifester leur intérêt pour une Mamba pour gauchers, mais rien de concret n'en est sorti pour le moment.La prise en main de la souris est très agréable avec un revêtement anti dérapant sur le dessus et sur les parties touchées par le pouce et l'auriculaire : elle ne risque pas de vous glisser des doigts en cours de partie. La souris boxe plutôt dans la catégorie poids moyen : avec ses 138 g, elle est plus légère que la Logitech G700 ou la Gigabyte Ghost lestée.
Comme toujours chez Razer, la molette est crantée, large et précise, sans déplacement horizontal en revanche. En ce qui concerne les boutons supplémentaires, pas de changement non plus : ils sont toujours 4. Deux situés sur la gauche du bouton gauche, tombant sous l'index, et deux sur la tranche gauche, tombant sur le pouce. Bon point : ils sont suffisamment larges pour pour ne pas nécessiter de contorsion, et bénéficient eux aussi d'un revêtement anti dérapant.
La glisse est absolument irréprochable, assurée par trois patins aux extrémités, et un patin central autour du capteur. Sans aucun doute une des souris les plus agréables à manipuler que l'on ait eu entre les mains !
Comme la Naga Epic, la Mamba est une souris hybride filaire/sans fil : son câble au format mini-USB peut être connecté à la base de rechargement, mais également à la souris elle-même. Attention en revanche : le système de fixation épouse parfaitement les formes des deux périphériques, mais il sera totalement impossible de brancher un câble USB standard.
Petit détail qui tue : la base de rechargement, tout comme la molette de la souris, sont rétro éclairées, et s'accordent entre elles. Effet garanti lors du rechargement : la Mamba est également un bel objet quand on ne l'utilise pas. On salue d'ailleurs le goût exquis de Razer pour le packaging de la souris : une vraie œuvre d'art. Un détail qui fera grincer les dents de certains joueurs, mais quelques grammes de classe dans un monde de frags, ç'est inutile mais plutôt bien vu.
Capteur[/anchor]
La principale nouveauté de la Mamba 4G réside justement dans son capteur 4G, une nouveauté chez Razer, qui consiste en un double capteur optique/laser. La sensibilité de la souris s'en ressent : Razer atteint les 6 400 ppp, un chiffre qui paraîtra démesuré pour la plupart des joueurs. En outre, le capteur 4G promet une détection de la surface 10x plus rapide que la concurrence (on ne saurait franchement le mesurer), et une meilleure gestion de la distance de décollage, qui permet d'éviter les mauvaises surprises (pointeur qui bouge lorsqu'on soulève la souris pour la replacer sur le tapis). Le taux de rapport est de 1 000 Hz, l'accélération de 50 G et Razer annonce un temps de réponse d'une milliseconde.Pilotes[/anchor]
Les pilotes des souris Razer sont de très bonne qualité et la Mamba ne fait évidemment pas exception. Les différentes options sont rangées dans des onglets aux intitulés clairs, et le look de l'interface reste suffisamment sobre pour être lisible.Tous les boutons peuvent évidemment être configurés pour des actions prédéfinies (réglage de la sensibilité, défilement, changement de profil, activation d'une « sensibilité » temporaire pour les passages délicats ou le snipe...), ou des macros, avec un éditeur très complet. Celui-ci permet d'enregistrer des séquences de touches avec ou sans prise en compte de la durée, d'insérer des délais précis entre certaines actions, ou encore un délai unique entre chaque action.
La souris peut être configurée avec 5 profils différents, stockés sur sa mémoire interne. Du côté des réglages de performance, on peut donc régler 5 niveaux de sensibilité jusqu'à 6 400 ppp et le réglage de la distance de décollage, qui permet de paramétrer à quelle distance, entre le capteur et la surface (en mm) la souris est déconnectée. Cette fonctionnalité a été pensée pour les joueurs effectuant de longs mouvements nécessitant un repositionnement de la souris sur le tapis. La distance peut être fixée manuellement ou automatiquement en fonction de la détection de la surface utilisée. Le taux de rapport peut être baissé à 125 ou 500 Hz ou conservé à son niveau maximum de 1 MHz.
La sensibilité peut être réglée indépendamment pour les axes X, tandis que l'on peut configurer 5 paliers de sensibilité différents (avec là encore une séparation X et Y possible).
Comme pour la Naga Epic, on pourra régler l'éclairage, qui se limite à la molette de la souris sur la Mamba, et opter pour une couleur fixe ou un cycle de couleur, avec un choix complet dans la palette de Windows. Le niveau de luminosité peut être réglé. On retrouve enfin les mêmes options de gestion de l'alimentation que sur la Naga Epic : réduction de la luminosité en mode sans fil, mise en veille après une période d'inactivité et clignotement de la molette en dessous d'un certain niveau de batterie.
À l'utilisation[/anchor]
Que dire de la Mamba à l'utilisation, sinon qu'elle est d'une excellente précision, en mode sans fil comme en mode filaire ? Le temps de réponse de la souris est de 1 ms et nous n'avons pas constaté de déconnexion pendant l'usage en mode sans fil. Celui-ci risque cependant d'être assez gourmand : comptez une dizaine d'heures d'autonomie.Les innovations du capteur 4G sont elles franchement indispensables pour avoir l'avantage dans une partie ? Franchement, les performances de la Mamba nous semblent déjà tout à fait suffisantes : le temps de réponse et le taux de rapport sont au top, et la différence entre 5 600 et 6 400 ppp n'est pas vraiment sensible. Néanmoins, on imagine que ça pourra faire la différence pour certains « PGM ».