Une femme travaillant à l'intérieur d'un hôpital © Pixabay
Une femme travaillant à l'intérieur d'un hôpital © Pixabay

Des données en liens avec la cyberattaque subie par l'hôpital d'Armentières viennent de fuiter sur la toile. On ne connaît pas encore exactement la teneur de ces fichiers.

Le 11 février dernier, l'hôpital d'Armentières (Nord) était l'objet en pleine nuit d'une attaque de type ransomware. L'attaque avait alors été tout de suite signalée par les pirates, qui avaient fait fonctionner les imprimantes pour indiquer que les données de l'hôpital étaient désormais cryptées, et que la direction devait prendre contact avec eux. Depuis, les choses n'avaient pas avancé… jusqu'à ce dimanche. Des données en lien avec cette offensive viennent en effet de tomber sur la toile.

Des données publiées

Est-ce du bluff ? C'est ce que veut croire un responsable de l'hôpital qui s'est confié à France Info. Mais il sera nécessaire de faire des vérifications. Car ce dimanche 25 février, des pirates ont publié sur la toile un certain nombre de liens informatiques donnant potentiellement accès à des données de l'hôpital d'Armentières.

Et les données qui ont été rendues accessibles pourraient tout aussi bien être une partie de ce qui a été dérobé, qu'une tentative de mettre la pression sur les autorités. Et ce, afin de pouvoir obtenir une rançon.

Les services de l'État en pleine analyse

Pour le moment, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) et la gendarmerie sont mobilisées afin d'analyser ces liens informatiques et de voir s'il s'agit de données de patients ou bien de personnels de l'hôpital.

À l'époque de l'attaque, les ordinateurs avaient été immédiatement déconnectés après l'annonce des pirates. Les urgences avaient dû ensuite être fermées durant l'ensemble du week-end pour raison de sécurité.

Récemment, nombre de centres hospitaliers ont été victimes de ce genre d'attaques, comme en Roumanie, où une dizaine d'établissements avaient été paralysés à la mi-février. Le problème était alors tel que les personnels soignants avaient dû un temps revenir au papier et au stylo.

Source : France Info