Netflix pourrait bien cette année décider d'augmenter une fois encore le tarif de ses abonnements. Le leader mondial du streaming est dans une position qui le lui permet largement.
La locomotive du streaming payant avait décidé l'an dernier d'augmenter le prix de certains de ses abonnements. Résultat, en France, l'offre Essentiel a vu son prix passer de 8,99 à 10,99 euros, et l'offre Premium hausser de 17,99 à 19,99 euros. Une montée de 2 euros par abonnement qui ne semblerait pas suffire au géant du secteur, puisque selon une nouvelle étude, il pourrait à nouveau décider d'augmenter la facture.
Des tarifs bientôt augmentés ?
Netflix n'a pas peur d'effaroucher ses clients. C'est en tout cas ce qu'affirme une étude d'UBS Securities, ciée par Variety. D'après cette dernière, la société américaine de SVOD pourrait à nouveau revoir ses tarifs à la hausse, afin de soutenir la hausse de ses revenus.
« Nous nous attendons à des augmentations de taux cette année » indique ainsi l'analyste d'UBS Securities John Hodulik. Cette hausse, couplée à l'augmentation du nombre d'abonnés, et aux revenus supplémentaires générés par l'offre intégrant des publicités, devrait permettre à Netflix d'enregistrer une hausse de 15% de son chiffre d'affaires en 2024, contre 7% l'an dernier.
Un Netflix omnipotent
Pour les analystes, Netflix peut totalement se permettre de revoir une fois encore ses prix à la hausse. L'entreprise est en effet l'acteur dominant du marché, et ne cesse d'asseoir sa suprématie. 18 à 20 millions de nouveaux abonnés devraient ainsi rejoindre Netflix cette année.
Cette hausse potentielle avait par ailleurs plus ou moins été annoncée à la fin de l'année dernière par le dirigeant Greg Peters. Évoquant le programme destiné à mettre fin au partage de comptes, il avait expliqué que durant cette période, Netflix ne voulait pas en plus hausser les prix. Mais ce programme maintenant mis en place, « nous sommes en mesure de reprendre notre approche standard en matière d'augmentation des prix » avait-il alors indiqué. Combien le public devra-t-il payer à l'avenir ?
Source : Variety