
Le piratage n’a pas d’âge. Suite à la cyberattaque contre France Travail (ex Pôle-Emploi) il y a quelques jours, trois vingtenaires ont été interpellés et placés en détention provisoire.
Cela n’aura pas duré longtemps. Alors qu’une fuite massive de données touchant potentiellement 43 millions d’allocataires a été détectée chez France Travail il y a à peine une semaine, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) a d’ores et déjà interpellé trois personnes qu’elle estime être liée à cet acte de piratage d’ampleur.
Une attaque « en bandes organisées »
L’unité d’enquête, sous la direction de la préfecture de Police de Paris, a identifié les trois suspects à l’aide « d’investigations techniques et téléphoniques ». Une perquisition à leurs domiciles et une analyse du matériel informatique ont ensuite permis de confirmer qu’ils se livraient bel et bien à « une activité d’escroquerie en recourant à la technique du phishing ».
Suspectés d’avoir usurpé l’identité d’agents de Cap Emploi entre le 6 février et le 5 mars 2024, les trois suspects ont été présentés à un juge d’instruction le mardi 19 mars, mis en examen et placés en détention provisoire pour « accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, extraction de ces données, escroqueries et blanchiment ». Le parquet précise d’ailleurs que « chacune de ces infractions étant aggravées par la circonstance de bandes organisées ».
14 mars 2024 à 07h01
L’identité des interpellés n’a évidemment pas été communiquée, le parquet se contentant d’indiquer que deux des suspects sont nés en septembre 2000 et septembre 2002 en Ardèche et le troisième en novembre 2001 dans l’Yonne. La BL2C indique d’ailleurs ne pas arrêter ici ses recherches et enquête toujours pour trouver d’éventuels autres acteurs de ce piratage et « évaluer la part de responsabilité de chacun ».
Une enquête express
Saisie le 12 mars de cette affaire, la brigade de lutte contre la cybercriminalité aura mené une enquête express et identifié les trois suspects en moins d’une semaine. La police judiciaire a confirmé que les données personnelles visées contenaient le nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse physique, adresse mail, numéro de téléphone, de sécurité sociale et identifiants France Travail. Les mots de passe et données bancaires ne sont à priori pas concernés et le chiffre de 43 millions d’allocataires a été confirmé par le parquet.
Pour rappel, une enquête de la CNIL est en cours pour évaluer si « les mesures de sécurité mises en œuvre préalablement à l’incident et en réaction à celui-ci étaient appropriées au regard des obligations du Règlement général sur la protection des données (RGPD). »
Source : Parquet de Paris
Il n’ont qu’à dire que c’est une façon originale de filer leur CV.
C’est cool, on pourra savoir grâce à cet cyberattaque qui est au chômage ou non…Ce sera une grande avancé pour notre civilisation.
Il faudrait rétablir la peine de mort pour les hackers. A commencer par ceux qui travaillent pour l’Etat…
Oui tous et les whites hat aussi, bon les red hat, on les laisse…lol
Tu pourrais pas aussi proposer de la rétablir pour ceux qui ont des idées à la con ?
10 ans derrière les barreaux pour le mal qu’ils ont fait et feront avec leur bombe à retardement. Mais bon, ça sera du sursis et une amende qu’ils ne paieront jamais. Ça se passe comme ça en france.
Ca serait l’extinction de l’humanité
ça résoudrait pas mal de problèmes d’un coup …
Oui condamner toute la population, ainsi plus besoin de faire payer des étrangers pour du travail car vu que tout le monde sera condamné à des travaux d’intérèts general (travaille gratos et non rémunéré), ce sera encore mieux que les 1 euro par jour rémunéré pour le travail proposé par l’Allemagne.