Découvert en 2010, le virus Stuxnet s'attaquait aux centrifugeuses iraniennes. Duqu, son cousin, néanmoins 20 fois plus gros, s'en prenait aux installations informatiques du Moyen et du Proche Orient. Plus discret, Flame, pouvait recueillir des informations sur l'activité en ligne, activer le microphone d'un ordinateur et enregistrer des conversations.
Voici un aperçu de ce dont sont capables les pirates informatiques quand le jeu en vaut la chandelle : récupérer des données stratégiques, ou détruire des installations industrielles.
Mais les entités commerciales sont également des cibles de choix pour les pirates. Voler des informations pour les revendre à la concurrence, exercer un chantage à la restitution de données, c'est une véritable guerre commerciale qui accompagne la démocratisation de l'Internet en entreprise.
Et même sans faire l'objet d'une attaque ciblée, leur système d'information est quotidiennement la cible de menaces (virus, phishing,...) qui se répandent comme une trainée de poudre via les usages des employés des différents appareils numériques.
Messagerie
Le virus Iloveyou par exemple a réussi en 2000 à atteindre 26% des entreprises américaines (2,5 millions de sites web américains infectés). Parti des Philippines, il avait suffi de 5 heures pour qu'il se propage dans le monde entier, touchant la CIA, mais aussi des entreprises telles que Shell, Vivendi et L'Oréal .Messageries bloquées, ordinateurs en panne, le virus avait dévasté les SI qu'il croisait. Pire, des variantes du virus original avaient ensuite pris le relai.
12 ans plus tard, fort de cette désastreuse, mais instructive, expérience, les responsables informatiques des grandes entreprise semblent plus éduqués qu'à l'époque de Iloveyou. Surtout, de nombreuses entreprises sont équipées de batteries d'outils de sécurité, et le comportement des utilisateurs a changé ; ils sont plus méfiants face à des messages suspects.
Quoi de neuf ?
Mais les menaces informatiques sont encore et toujours d'actualité. En octobre 2012 dans le monde, plus d'un e-mail sur 286 était un e-mail de phishing, et plus d'un e-mail sur 229 contenait un malware. En France, la proportion d'e-mails infectés était d'un e-mail sur 359. Surtout, 47% des entreprises françaises ne se déclaraient pas sûres de savoir qui accédait à leurs informations.Une appliance de sécurité qui prend en compte la sécurité logicielle et réseau semble, même pour une PME, une solution sûre et de moins en moins chère pour parer aux attaques régulières auxquelles sont confrontées les entreprises.
Dell propose des outils de sécurité matérielle dédiées aux entreprises de toute taille comme les solutions SonicWall, plus de renseignements ici
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