Cet été, la société CrowdStrike avait été à l'origine d'une panne informatique mondiale. Un problème pour lequel la direction vient de finalement s'excuser.
Il y a un peu plus de deux mois, le monde connaissait une panne inédite, qui avait notamment bloqué les aéroports, des médias, et même la Bourse. Une panne mondiale qui avait été causée par une mise à jour défectueuse de la plateforme de cybersécurité CrowdStrike Falcon Sensor. Et une fois la rentrée arrivée, l'entreprise américaine a finalement décidé de s'excuser.
Des excuses qui arrivent bien tardivement
Le premier vice-président en charge des opérations de contre-adversaire chez CrowdStrike, Adam Meyers, vient de témoigner devant le Congrès américain, d'après une information du Guardian. Ce qui lui a donné l'occasion de discuter de la fameuse panne à laquelle le nom de sa société est dorénavant accolé, mais aussi de s'excuser.
« Je suis ici aujourd'hui parce qu'il y a un peu plus de deux mois, le 19 juillet, nous avons laissé tomber nos clients... Au nom de tous les employés de CrowdStrike, je tiens à m'excuser » a-t-il ainsi tenu à exprimer.
CrowdStrike dit avoir pris des mesures
« L'incident du 19 juillet est le résultat d'une confluence de facteurs qui ont finalement conduit le capteur Falcon à tenter de suivre une configuration de détection de menace, pour laquelle il n'existait pas de définition correspondante de ce qu'il convenait de faire » rapporte Adam Meyers.
Il a aussi indiqué qu'un « examen complet de [leurs] systèmes » avait été effectué, en réponse à cette vague d'écrans bleus qui avait touché quelque 8,5 millions d'appareils. Depuis, CrowdStrike a ainsi décidé de ne plus déployer de mise à jour de manière globale en une seule session. Les clients de la boîte peuvent aussi dorénavant décider à quel moment ils recevront la mise à jour. Suffisant pour éteindre définitivement le scandale ?
21 novembre 2024 à 11h06
Source : The Guardian