OpenAI s'inquiète de l'utilisation de ChatGPT à des fins d'interférence dans les élections. La firme américaine a ainsi déjà dû neutraliser de nombreuses actions menées en ce sens cette année.

L'application ChatGPT apparaît sur un écran © Joan Garcia Arnau / Shutterstock
L'application ChatGPT apparaît sur un écran © Joan Garcia Arnau / Shutterstock

Avec ChatGPT, les humains ont obtenu depuis un peu moins de deux ans un outil extraordinaire avec lequel il est possible de faire de nombreuses tâches complexes. Malheureusement, cette opportunité n'a pas non plus été ratée par les criminels, qui ont très vite détourné l'outil pour commettre des actions illégales.

Et le problème ne se cantonne pas au droit commun, puisque l'IA est aussi un instrument intéressant pour tous ceux qui veulent interférer dans des élections nationales !

Déjà 20 tentatives neutralisées par OpenAI en 2024

Le rapport publié par OpenAI a de quoi soulever des craintes. Car, comme nous le rapporte Reuters, le géant de l'IA a enregistré de nombreuses tentatives durant l'année 2024 de la part d'acteurs malveillants d'utiliser ChatGPT pour interférer dans des élections.

À ce jour, la start-up californienne a déjà mis fin à 20 tentatives de ce genre. Parmi celles qui ont été détectées, l'une en juillet avait pour but d'influencer sur les élections au Rwanda, quand une autre en août était de son côté orientée en direction des élections aux États-Unis.

Un problème pour les élections américaines à venir ? © Netpixi / Shutterstock
Un problème pour les élections américaines à venir ? © Netpixi / Shutterstock

Une inquiétude avec les élections américaines qui arrivent

Pour mener des campagnes d'influences, les acteurs malveillants demandent généralement à ChatGPT de produire de longs articles, mais aussi des commentaires destinés aux réseaux sociaux.

OpenAI note que, pour le moment, aucune des tentatives relevées n'a eu d'influence notable. Reste que l'on sait que l'élection américaine qui arrive attise l'appétit de nombreuses nations, qui ont déjà mis en place des opérations d'influence afin de peser sur l'élection du 5 novembre prochain, qui décidera du nom du prochain président des États-Unis.

Selon le département de la Sécurité intérieure, des pays comme la Russie, l'Iran ou la Chine chercheraient à propager du contenu généré par l'IA pour semer des fake news, ou bien des informations destinées à créer la discorde.

  • Chat dans différentes langues, dont le français
  • Générer, traduire et obtenir un résumé de texte
  • Générer, optimiser et corriger du code
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Source : Reuters