Le candidat républicain à la Maison-Blanche a vu son téléphone être ciblé par des hackers chinois. Et ils pourraient avoir récupéré de nombreuses informations sensibles !
L'élection présidentielle américaine de 2024 met en alerte toutes les grandes agences de renseignement américain, du fait de tentatives d'ingérences étrangères multiples. Des actions qui se sont multipliées depuis cet été, et qui ont pris la forme de nombreuses opérations pour influencer l'opinion.
Mais il y a aussi des actions plus directes qui peuvent être menées. Comme celle qui a visé plusieurs hommes politiques américains !
Les téléphones de Donald Trump et de son colistier visés
C'est une nouvelle pas très confortable que le New York Times vient de dévoiler. Une équipe de hackers chinois a en effet infiltré le système de communication de l'opérateur américain Verizon, afin de pouvoir accéder aux appareils de nombreuses personnes importantes.
Parmi celles-ci, le chef de la majorité démocrate au Sénat Chuck Schumer ou des membres de l'équipe de campagne de Kamala Harris. Mais aussi, et surtout, Donald Trump et son colistier pour le poste de vice-président des États-Unis, J.D. Vance.
Le coupable serait le groupe de hackers chinois Salt Typhoon
Comme le fait remarquer le New York Times, de nombreuses informations critiques pourraient avoir été obtenues. Parmi celles-ci, l'identité « des personnes qu'ils ont appelées et auxquelles ils ont envoyé des SMS, la fréquence de leurs communications avec certaines personnes et la durée de ces communications […]. Ce type de données de communication pourrait être encore plus utile si des pirates informatiques pouvaient les observer en temps réel. »
Les spécialistes du secteur pensent que cette attaque pourrait provenir du groupe Salt Typhoon, un des groupes de cyberespionnage affilié au gouvernement chinois les plus dangereux du moment. Le FBI s'inquiète de son côté quant à l'ampleur réel des données qui ont pu être interceptées, et le nombre de personnes qui ont été visées par cette opération. Il n'est ainsi pour le moment pas certain qu'ils aient pu accéder aux SMS envoyés par ces mêmes victimes. Reste que le coup est dur, à un peu plus d'une semaine de l'élection aux États-Unis.
Source : The New York Times
21 novembre 2024 à 11h06