La Banque de France serait la dernière victime en date d'une action de piratage. Une cyberattaque dont on ne connaît pas encore le niveau de gravité.
Depuis quelques mois, de nombreuses institutions françaises sont victimes de cyberattaques. On a bien sûr entendu parler de grandes enseignes, comme Cultura, Boulanger ou bien Auchan, mais aussi d'établissements de santé attaqués. Les pirates ne se sont pas arrêtés là, puisque cette fois, c'est une des entités les plus importantes du tissu économique nationale qui a été visée : la Banque de France.
De nombreuses données auraient été dérobées
Et une nouvelle base de données en vente chez les pirates ! Le groupe de cybercriminels Near2tlg vient en effet de poster une offre sur un célèbre forum de hackers et sur Telegram des données dérobées à la Banque de France.
Il s'agirait, selon le spécialiste Clément Domingo (@_SaxX_ sur X) d'un ensemble comprenant les dossiers complets des employés (identité, adresse poste, salaire…), mais aussi des informations sur les clients, avec « identités, comptes bancaires et historiques de transactions » à la clé. Enfin, des « documents internes confidentiels (stratégies, rapports financiers, communications sensibles) » auraient aussi été récupérés.
Pas « d'attaque sur le réseau d'information sécurisé » pour la Banque de France
Le groupe Near2tlg demande 10 000 dollars au potentiel acquéreur de cette base – alors que le prix était originellement de 50 000 dollars. De son côté, la Banque de France minimise le potentiel incident.
« Il n'y a pas eu d’attaque sur le système d’information sécurisé » a-t-elle ainsi expliqué au journal Ouest-France. « Il y a eu un accès extérieur occasionnel sur un extranet RH (ressources humaines). Mais aucune donnée personnelle ou financière sensible n’a été compromise » a par contre concédé la Banque de France. L'institution a rapidement fermé le site extranet pour mettre fin à ce problème.
On ne sait donc pas exactement pour le moment quel est le niveau de gravité de cette attaque. Les fichiers mis à disposition gratuitement pour témoigner de la véracité de l'attaque consistent en des fiches de postes et des documents administratifs. Pour l'expert Clément Domingo, cette annonce, dans laquelle le prix a inexplicablement été baissé, pourrait aussi être du « bluff. » Bref, à suivre !
Source : Ouest France, 01net