Proche du concept de MySpace, MusicMakesFriends permet tout d'abord de créer une page personnelle, sur laquelle les membres peuvent afficher leurs goûts musicaux, pointer vers d'autres pages mais également poster photos, fichiers musicaux et vidéos sur un espace disque d'une capacité de 2 giga octets. Une fois uploadées, les fichiers audios peuvent être écoutés par extraits de trente secondes ou être intégrés dans une webradio, accessible à tous les internautes.
En conformité avec la Sacem et la PPL britannique, MusicMakesFriends introduit toutefois des limitations pour cette webradio qui doit comporter un minimum de 20 titres, issus de 3 artistes différents au minimum et avec au maximum 2 titres issus d'un même album. "Le service est ainsi parfaitement légal" affirme Bruno Chauvat, DG de Playtime, dont la société s'est dotée d'outils de reconnaissance des titres, afin de contrôler la programmation de ses membres.
Dès le mois de juillet, MusicMakesFriends devrait créer une zone premium, accessible en échange d'un abonnement "inférieur à 10 euros par mois". Les membres premium pourront alors accéder à un catalogue de plusieurs centaines de milliers de titres en écoute illimitée (streaming) et consulter l'intégralité des titres des playlistes des autres membres. "Ce sont nos membres qui feront découvrir notre catalogue aux internautes" indique Alexandra Fernadez Ramos, Directrice Générale de MusicMakesFriends.
En matière de modèle économique, la société mise bien entendu sur ces abonnements premium mais devrait également toucher des commissions sur les ventes réalisées chez ses partenaires Amazon ou iTunes Music Store.
Bref, à mi chemin entre MySpace (blogs musicaux) et MusicMe (écoute illimitée), MusicMakesFriends.com ne manque pas d'atouts pour séduire les internautes. Reste à savoir si cette société, de droit luxembourgeois, saura profiter de la fête de la musique pour se faire connaître des plus mélomanes d'entre eux.
