Le réseau social d'Elon Musk, X, est victime d'une « cyberattaque massive », a confirmé le milliardaire lundi soir. Pour le moment, il ignore qui est derrière l'attaque informatique.

Depuis ce lundi 10 mars matin, X.com (ex-Twitter), subit une grosse cyberattaque. Le réseau social qui appartient à Elon Musk vit au rythme des assauts des hackers, qui font régulièrement « tomber » la plateforme aujourd'hui. Malgré les moyens déployés de son côté, le milliardaire proche d'Elon Musk ignore dans le détail qui est derrière cette cyberattaque majeure, pourtant revendiquée.
Elon Musk reconnaît l'ampleur de la cyberattaque contre X
« Il y a (il y a toujours) une attaque informatique massive contre X », a reconnu Elon Musk en fin de journée, lui qui avait jusqu'à maintenant gardé le silence au sujet de la cyberattaque dont est victime le réseau social depuis de nombreuses heures.
« Nous sommes attaqués tous les jours, mais cette fois-ci, nous avons fait appel à de nombreux moyens », a ajouté celui qui est aussi le patron de Tesla et SpaceX. L'ampleur de la cyberattaque est plutôt impressionnante, comme le reconnaît Elon Musk.
Selon lui, « il s'agit soit d'un groupe important et coordonné, soit d'un pays ». Et effectivement, un peu plus tard, un collectif de hackers a bien revendiqué la cyberattaque, sans que l'on sache avec certitude encore s'il dit la vérité.
Un groupe pirate, réputé très dangereux, a revendiqué l'attaque
Derrière la cyberattaque, on retrouverait donc le groupe qui se fait appeler « Dark Storm Team ». Ce dernier avait promis, au mois de février, de s'en prendre aux sites et services gouvernementaux des pays de l'OTAN, mais aussi d'Israël, ou de tout autre pays soutenant la cause israélienne.
Dans le monde de la cybersécurité, Dark Storm Team est connu pour ses tactiques de cyberguerre accomplies. Le groupe pirate disposerait effectivement de solides moyens. D'ailleurs, c'est sous la forme d'attaques DDoS (par déni de service) qu'il s'en prend au réseau social X depuis ce lundi.
On rappelle qu'une attaque par déni de service distribué a pour but de surcharger un serveur ou un réseau avec un trafic massif, en le rendant indisponible pour les utilisateurs légitimes, souvent à l'aide de milliers d’ordinateurs infectés. Pour perturber de si nombreuses fois sur une durée certaine une plateforme comme X, autant dire qu'il faut des moyens assez tentaculaires.
27 février 2025 à 09h45