« Je voulais montrer que Twitter n'est pas si sécurisé qu'on le croit. » Voici la ligne de défense adoptée par le hacker français qui a piraté les comptes Twitter de Britney Spears et de Barack Obama, Hacker Croll. Condamné à cinq mois de prison avec sursis, François Cousteix, se dit « soulagé ».
Le tribunal n'a pourtant pas été particulièrement bienveillant : le procureur n'avait requis que deux mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende. Les magistrats ont donc dépassé ces recommandations, mais Hacker Croll ne compte pas faire appel. Ses parents ont estimé que c'était « une bonne nouvelle. »
Défense sur le mode gentil pirate qui oeuvre pour la communauté, donc : à la question de la présidente, lui demandant s'il se définissait comme un hacker, François Cousteix a répondu « Non, pas au sens propre du terme. Je n'ai rien détruit, j'aurais pu le faire, mais je ne l'ai pas fait. Ce n'est pas mon éthique. » Il voulait juste montrer que « le maillon faible n'est pas la machine, mais l'humain. J'ai fait ça dans un but préventif, pas dans le but de nuire... » Hacker Croll va jusqu'à affirmer que « c'était pour sensibiliser les internautes sur le choix de leurs mots de passe. »